BATTLE ROYALE
Sixième Sens

Plus que 17 personnes, et pourtant la première journée vient à peine de se terminer. La plupart des joueurs ont été victimes d’autres camarades bien décidés à jouer le jeu et sortir victorieux du "programme". Parmi ceux-ci, il y a Mitsuko, une beauté vénéneuse qui enlève la vie aussi facilement qu’elle relève sa jupe… Elle est prête à tout pour parvenir à ses fins et Hiroki se retrouve sur sa route, va t-elle le tuer aussi ou bien le contraire se produira t-il ?
Pendant ce temps, Kawada et Noriko se demandent où peut bien être Shuya, qui a disparu après la fusillade contre Kazuo…

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BATTLE ROYALE #8 – Sixième Sens

Nous voilà à la moitié de la série (qui comporte 15 volumes) et le nombre de concurrents se stabilise, les morts n’interviennent que rarement, laissant place au jeu du chat et de la souris souvent mortel. Jeu de la chatte et des souris devrais-je dire, puisque c’est un volume qui laisse la part belle à Mitsuko, la beauté fatale du jeu, qui use de ses charmes pour réduire ses adversaires au silence.
L’action s’étale maintenant parfois sur la moitié d’un volume, avec de longs flash-back au milieu, pour aboutir parfois à la mort de seulement un ou deux adversaires. Le rythme est maintenant plus lent, mais cela s’explique en partie à cause du nombre de concurrent qui s’est fortement réduit après la première journée de "jeu".
Au niveau de l’histoire donc, on est maintenant dans une routine de série qui nous fait assister à une scène de rencontre entre deux (ou plus) belligérants, puis une petite scène de flash-back qui permet de resituer les personnages, et souvent ensuite un combat où l’une des deux parties y laisse la peau. On ne dira donc pas que l’histoire est originalement structurée, mais qu’elle s’inscrit bien dans la continuité de la série, faisant avancer l’histoire petit à petit. On peut prévoir donc à partir de maintenant une à deux morts par volume, avec de moins en moins d’action, ou alors des combats s’éternisant car avec des concurrents coriaces. Question dessin, on ne répétera pas les défauts et qualités des précédents tomes, puisque en fait il n’y a désormais aucun changement au fil des tomes.
On est donc dans une série qui commence à s’essouffler (et qui je pense aura laissé des lecteurs sur le bord de la librairie depuis déjà quelques volumes) et qui ne captivera sans doute que certains publics, les amateurs de film gores (quoique le phénomène s’est atténué au fil des tomes), ceux qui veulent absolument savoir comment cela va se finir, et ceux qui aiment vraiment…

Par Siam l'Archiviste, le 17 octobre 2005

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