BATTLE CLUB
Volume 4

À la grande surprise des membres du club de lutte Shiratori, Mokichi a repris l’entraînement de plus belles. Ils ne connaissent pas sa motivation, le défi que lui a lancé une charmante jeune femme qui est aussi… une terrible combattante.

Tamako, elle, est inquiète. Elle vient de recevoir une étrange invitation. Une carte lui annonce en effet qu’elle a été désignée membre du N.O.B. Elle n’y comprend rien, mais son entraîneur, lui, est aux anges.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BATTLE CLUB #4 – Volume 4

Cette série rassemble plusieurs fantasmes des Japonais. Imaginez plutôt : vous voilà au cœur d’un club de lutte où les femmes portent des tenues moulantes, arborent des poitrines à faire pâlir un chirurgien esthétique et se battent à force égale avec les hommes. On y voit donc des corps qui s’entremêlent, des prises peu orthodoxes et aussi… pléthore de petites culottes ! De quoi alimenter, paraît-il, certains fantasmes nippons même si, à y regarder de plus près (je parle du scénario), l’auteur semble se moquer de ces codes et s’en sert surtout pour dérouler un récit plutôt loufoque. Il met aussi toujours autant de talent à dessiner des héroïnes aux formes de rêve.

En tout cas, cela en fait un livre « pour public averti » qui, à mon avis, séduira essentiellement les 16 – 25 ans en raison de la nature du scénario, qui privilégie l’action, l’humour potache et les clins d’œil sous la ceinture.

J’avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans le livre, d’autant que la construction du récit est particulière, les scènes se succédant sans crier gare. Mais, après quelques efforts et une meilleure connaissance des personnages, j’ai fini par accrocher et sourire devant l’humour particulier de Shiozaki. Ce qui apparaît au début comme du grand n’importe quoi fini par faire mouche, pour peu que l’on ne veuille pas trop réfléchir.

Il faut aussi avouer que l’on se laisse prendre au jeu dans ces défis et ces luttes, et que l’on souhaite aller au bout de chaque duel pour savoir comment tout cela va se terminer pour nos héros. Dès lors, sans être une série majeure, Battle Club apparaît comme une distraction tout à fait honnête que l’on suivra sans déplaisir.

Par Legoffe, le 2 novembre 2008

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