BATMAN
Noël

La nuit de Noël. Gotham.
Le Batman poursuit un malfaiteur. C’est du menu fretin pour lui, mais il en a besoin pour piéger celui qu’il veut appréhender. Cette enquête, dans le froid, lui donne de la fièvre et une mauvaise toux. Le protecteur de Gotham a des visions qui lui donnent à réfléchir sur sa mission contre le crime…

 

Par berthold, le 29 décembre 2012

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Notre avis sur BATMAN # – Noël

Depuis que j’avais lu son Joker (scénario d’Azzarello), je suis devenu un fan du travail de Lee Bermejo. L’artiste s’est fait un nom dans le milieu du neuvième art. Et maintenant, il s’ajoute une autre corde à son arc avec ce Batman : Noël où il se lance aussi dans le scénario.

Cette histoire met, forcément, le Batman en scène, un soir de Noël. Il mène une enquête et tend un piège pour arrêter son pire ennemi. Mais l’affaire ne va pas se dérouler comme prévu. Le Dark Knight a des visions, du à la fièvre qu’il traine en se baladant dans ce froid glacial. Il a trois visions : le passé, le présent et le futur.
L’intrigue de ce Batman Noël s’inspire de l’oeuvre de Dickens. Bermejo mène bien les deux récits. Il rend toutefois son travail passionnant avec l’état d’esprit du Batman. Nous croisons sur sa route et ses visions, une bonne partie du petit monde de l’univers Batman ainsi que quelques personnages importants comme Gordon, Alfred, Catwoman, Superman ou …Le Joker ! L’auteur, outre son intrigue principale, s’intèresse à la relation père/fils du petit malfrat qui souhaite passer un bon noël avec son garçon. Ce dernier n’étant pas au courant de ce que fait son paternel.

Oui, certains d’entre vous vont dire que le récit est assez classique en fait. Soit. C’est vrai. Mais cela se lit avec plaisir et quand on voit, qu’on admire son travail sur les planches, on sait qu’on va apprécier cette lecture.
Lee Bermejo est un sacré illustrateur, dessinateur. Son trait est puissant, efficace, propre. Il n’y a rien à redire. Il sait placer l’ambiance qu’il faut, l’atmosphère adéquate. Il y a des plans dans ce tome assez beaux, impressionnants et superbes. Des vues de la ville incroyables. Mais il faut surtout, aussi, saluer le travail de la coloriste Barbara Ciardo, qui arrive à insuffler cette magie qui ressort de ces pages. C’est elle qui donne aussi cet aspect de réalité à ce récit.

Dans les dernières pages, vous avez droit à un carnet de croquis commenté par Lee Bermejo.
La préface est signée par Jim Lee.

Bref, une bien belle oeuvre que je vous conseille chaudement !

 

Par BERTHOLD, le 29 décembre 2012

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