BATMAN (VF)
La nuit des hiboux

Désormais Batman le sait : Depuis des années oeuvre dans l’ombre "La Cour des Hiboux", une organisation secrète tapie dans l’ombre de Gotham depuis des générations.
Alors que l’homme chauve-souris avait percé à jour les nids que l’organisation avait contruits à travers Gotham City et avait échappé aux griffes (ou plutôt aux serres) acérées des ergots, véritables tueurs reconditionnés par la Cour, c’est autour de Bruce Wayne, son alter égo, d’être attaqué au sein même de son manoir par ces assassins surentraînés.

Alors que la bataille fait rage et que son issue demeure incertaine, Alfred fait une découverte alarmante : La Cour des Hiboux a simultanément condamné à mort plusieurs dizaines de citoyens parmi les plus influents de Gotham. Batman et ses alliés arriveront-ils à sauver ces innocents ?  Où diable peuvent se cacher les dirigeants de la Cour et surtout, quel est donc ce mystérieux Owlman que Batman va devoir stopepr au plus vite ?

Par Matt, le 21 avril 2013

Notre avis sur BATMAN (VF) #2 – La nuit des hiboux

Après le succès tonitruant de La Cour des Hiboux, connaisseurs et néophytes se délecteront de la lecture de La Nuit des Hiboux, une petite perle dans l’univers du chevalier noir.

Chez Urban Comics, l’année 2012 a été marquée (entre autres) par un album bien particulier intitulé Batman : La Cour des Hiboux. Tout l’intérêt de cet album, c’est qu’il pouvait être appréhendé de la même manière par les connaisseurs assidus de l’univers, mais également par les néophytes curieux de découvrir le héros qui peut être les a fait se déplacer au cinéma.

Rapidement, un véritable angouement s’est alors formé autour de ce premier tome, en attendant le deuxième. Cela s’explique peut être par le fait que cet arc scénaristique a tenu ses promesses de bout en bout. Dans ce second tome intitulé La Nuit des Hiboux, sosiété malfaisante secrète, ennemis aussi insaisissables que pugnaces, rebondissements, combats acharnés sont au rendez-vous. Tous les ingrédients ont donc été réunis par le scénariste Scott Snyder pour faire passer au lecteur plus qu’un agréable moment de lecture.
Si ce deuxième tome se dévore littéralement, le trait de Greg Capullo n’y est certainement pas pour rien. Même si certains préfèrent un style plus hâché ou nerveux, le coup de crayon de Capullo est net et sans bavure, et installe sans problème une véritable ambiance dans laquelle le lecteur plonge sans se faire prier.

La Nuit des Hiboux propose également des récits complémentaires à la trame principale. Parmi ces derniers, il y en a un qui se distingue non seulement par la qualité de son scénario qui nous propose un saut dans le temps et nous replonge dans le passé du père d’Alfred, lui aussi victime de la Cour, mais aussi et surtout par la qualité de son illustration. Un véritable exercice de style pour le dessinateur Rafael Albuquerque qui pourrait nous surprendre à l’avenir.

Quelques petits regrets émaillent cependant ce deuxième volume qui bien que savoureux n’égale cependant pas son aîné. Tout d’abord le choix de couverture qui, sans être rédhibitoire, n’était pas le plus convainquant lorsque l’on regarde l’ensemble des couvertures proposées lors de la sortie de cet arc en kioske.
De même, le dernier récit intitulé "L’esprit de la machine" vient clôturer d’une manière bien terne cet album. Dans cette dernière partie, les auteurs mettent en scène Harper et Cullen, un frère gay et une soeur embauchée par Gotham en qualité d’électricienne qui va découvrir le réseau électrique clandestin installé par Batman. On ne comprend pas bien ce choix éditorial pour le moins "décallé " par rapport au thème central de cet album, c’est à dire la lutte de Batman contre la Cour des Hiboux et l’impact de cette société secrète sur différents protagonistes de l’univers Batman. De plus, les dessins de Becky Cloonan se rapprochant du style Cartoon voir Manga ne plairont certainement pas à tous les lecteurs…

La Cour des Hiboux et La Nuit des Hiboux constituent très certainement des "must-have", à se procurer d’urgence !

Par Matt, le 21 avril 2013

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