Batman : The Doom that came to Gotham

1928, Cape Victoria en Antarctique. Le navire, L’Argo, annonce à la Station de Saint-Bay qu’on a retrouvé la trace de l’expédition Cobblepot dont le navire s’est brisé dans la glace. On découvre de nombreux corps, ainsi que le journal de bord où sont consignées certaines choses. Une des personnes de l’équipe de secours aperçoit quelqu’un -nu- sur le sommet d’un petit glacier, non loin de là, on pense qu’il s’agit de Cobblepot lui-même. Il est entouré de pingouins. En se lançant à sa poursuite, on découvre une grotte ou se trouve un certain Grendon qui semble sculpter quelque chose dans la glace. On fait sauter la grotte avant de reprendre la mer.
Bruce Wayne et ses compagnons, Dick, Jason et Tim refont route vers Gotham City. Ils ne savent pas qu’ils viennent de liberer quelque chose de puissant qui risque de détruire Gotham… Et le monde…

Par berthold, le 16 janvier 2016

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Notre avis sur Batman : The Doom that came to Gotham

Ce récit reprend la mini-série BATMAN: THE DOOM THAT CAME TO GOTHAM 1 à 3 parue au début des années 2000 dans la collection Elseworlds de DC Comics.

Pour ma part, je n’avais jamais lu cette histoire très lovecraftienne où Mignola mixe l’univers du Batman avec des créatures à tentacules très puissantes sorties d’un enfer inconnu, qui seraient plus appropriées avec l’univers d’Hellboy !
Néanmoins, cela fonctionne bien ici. Mignola et Pace placent leur intrigue dans les années 1920, ce qui permet d’avoir une ambiance particulière et les décors appropriés à ce genre de récits.
On apprécie de voir les personnages principaux de Batman dans des situations quelque peu décalées. Gordon est toujours chef de la police, Harvey Dent, procureur, est en passe de devenir maire de Gotham, Barbara Gordon dans un rôle d’Oracle assez étrange, puis il y aussi Talia As Ghul, une version de Poison Ivy, Mister Freeze, Oswald Cobblepot, Oliver Queen, mais aussi, bien sûr, Alfred, Tim Drake, Dick Grayson, Jason Todd et Bruce Wayne dans son rôle de milliardaire et de justicier connu sous le nom de Batman.
L’histoire est prenante et nous donne le frisson. Elle reste assez originale dans l’ensemble. Mignola et Pace nous proposant un récit très réussi.

Quand au dessin de Troy Nixey, il est assez efficace. Et forcement, aux couleurs, vous retrouverez le talent de Dave Stewart. Un album qui propose de très belles scènes et d’autres impressionnantes, voire limite qui pourraient vous mettre mal à l’aise.

En fin de volume on peut admirer les travaux de recherche sur les couvertures réalisées par Mike Mignola, mais aussi les travaux préparatoires de Troy Nixey.

Batman : The Doom that came to Gotham est une belle surprise qui permet de lire un récit du Batman très différent de ce que l’on a l’habitude de lire !

 

Par BERTHOLD, le 16 janvier 2016

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