The stories that inspired Batman R.I.P.

Ce recueil regroupe les principales histoires de Batman, écrites et dessinées entre 1951 et 1964, qui ont inspiré Grant Morrison quand il écrivit son fameux arc de Batman: R.I.P. !
"A Partner for Batman" (1951) (Finger/Schwartz/Paris)
"Batman, Indian Chief" (1954) (Herron/Moldoff/Kaye)
"The Batmen of All Nations" (1955) (Hamilton/Moldoff/Paris)
"The first Batman" (1956) (Finger/Moldoff/Kaye)
"The club of heroes" (1957) (Hamilton/Sprang/Kaye)
"The man who ended Batman’s career" (1957) (Finger/Moldoff/Paris)
"Am i really Batman ?" (1957) (Finger/Moldoff/Paris)
"Batman, the Superman of Planet X" (1958) (Herron/Sprang/Paris)
"Batman meets Bat Mite" (1959) (Finger/Moldoff/Paris)
"The rainbow creature" (1960) (Finger/Moldoff)
"Robin dies at dawn" (1963) (Finger/Moldoff/Paris)
"The Batman creature" (1964) (Moldoff/Paris)

Par fredgri, le 18 mai 2011

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Notre avis sur The stories that inspired Batman R.I.P.

Les nouvelles générations gardent en tête, en pensant à Batman, l’image d’un héros sombre, torturé, en proie à une certaine paranoïa et quelque part peut-être même aussi "atteint" que ses ennemis.
Et pourtant ils oublient justement trop vite que pendant près de 20 ans le héros a vécu des aventures beaucoup plus enlevées, décomplexées en étant très bien dans sa peau, et représentant le héros de Gotham, reconnu par tous et apprécié des citoyens.

En 1995, DC propose à Grant Morrison de devenir le scénariste de Batman, il n’a pas vraiment d’idée et commence donc à potasser les vieux tpb sur le personnage. Il découvre alors que non seulement les quelques synopsis qu’il pouvait avoir en tête avaient pour la plupart déjà été abordés auparavant, mais surtout que la période 50’s et 60’s recelait d’une mine d’histoires complètement allumées, avec des idées incroyables et des concepts qui ne demandaient qu’à être réutilisés. Petit à petit émergeait ce qui allait devenir une quinzaine d’année plus tard l’un des events les plus marquants sur le personnage !

Ces onze histoires nous ramènent donc aux sources de R.I.P., certes mais surtout vers un personnage et un univers depuis longtemps passés à la trappe pour une version plus sombre et tourmentée. Et c’est dommage car il se dégage de ces scénarios une vraie fraicheur et une liberté quelque peu naïve, c’est vrai, mais incroyablement vivifiante. A cette époque, on ne se prenait pas la tête, on construisait un monde, on amenait les personnages à se balader sur des motos en forme de chevaux, les statues géantes poursuivaient des gangsters qui s’échappaient en drakkar, il y avait dans chaque pays un héros qui s’inspirait de Batman, et ensemble ils montèrent le club des héros etc. La BD était avant tout là pour faire rêver, sourire, nous emmener dans un pays fantasmagorique.
Je ne dis pas que c’était très futé tout ça, mais qu’importe, vraiment ! En lisant cet album, on découvre d’ailleurs que la série télé Batman des années 60 était un vrai hommage à la BD, non une véritable parodie !

Alors, bien sur, le scénariste écossais a transposer ces idées dans un contexte réaliste et sombre, ne gardant que les idées et non l’énergie et la fraicheur. C’est un peu dommage quelque part, malgré tout, cet album est là aussi pour rappeler combien il est important de garder en tête cette histoire qui s’écrit, qui doit rester dans la mémoire. Beaucoup de jeunes lecteurs ont tendance à ne vouloir garder que l’immédiat, en caricaturant le passé, et ici, en lisant ce recueil, je me suis réellement retrouver avec mon âme de gamin, en rêvant, en m’esclaffant, à la fois amusé et éblouit par cette liberté fascinante !

Respect

Un album qui s’adresse à tout les lecteur un tantinet curieux et ouverts !

Par FredGri, le 18 mai 2011

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