BATMAN TERRE-UN
Volume 2

Maintenant que le Maire de Gotham, Oswald Cobblepot, est mort, Batman commence sérieusement à s’occuper de la racaille, en ville. Ailleurs, une ancienne petite amie de Bruce, Jessica Dent, avec son frère, le procureur Harvey Dent, entreprennent eux aussi de combattre la corruption et le dictat des criminels qui défrayent depuis trop longtemps la chronique, ils se méfient tout de même de cet insaisissable justicier masqué. Mais soudain un nouveau personnage fait son apparition, il signe d’un point d’interrogation ses forfaits, son modus operandi est simple, si on ne peut répondre à ses énigmes dans la minute une bombe explose… !

Par fredgri, le 8 février 2016

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Notre avis sur BATMAN TERRE-UN #2 – Volume 2

Je garde un très agréable souvenir du précédent volume. Geoff Johns revisitait avec beaucoup de subtilité le mythe du Batman, en reformulant certaines bases, en revenant mine de rien sur les fondements du personnage ! Avec cette suite il continue de redéfinir cet univers, introduit pas mal de perso récurrents, comme Harvey Dent, Killer Croc, Le Sphinx, voir même Selina Kyle…

Le cadre reste tendu et violent, il faut dire que Johns ne s’adresse définitivement plus à un public d’ado avec sa production et ce volume en est le parfait exemple. Batman y apparait dur et sombre, il reste dans sa phase d’apprentissage, entouré par son majordome Alfred qui ne l’épargne jamais…
Si vous gardez de cet univers les images de la série des années 60, autant être clair, ici on est aux antipodes de cette période !

Ce qui est intéressant, c’est que Johns insiste beaucoup sur le rôle et la symbolique de ce héros urbain dans le paysage de Gotham. Quand la belle Jessica Dent vient retrouver Bruce, elle lui demande d’endosser le rôle de ses parents et de ramener de l’espoir à la ville, loin de cette terreur que provoque la silhouette de Batman. Il hésite, car il ne croit pas en cette image, il ne garde que la vengeance en mémoire, une vengeance froide, insidieuse, dans l’ombre… Une partie du propos va donc se concentrer sur cette dualité. Mais devant la violence qui déferle sur la ville, Bruce va vite choisir son camp.

Bien sur, l’ambiance est très tendue, comme à peu près à chaque fois avec Johns, mais il faut quand même préciser que le parcours de Batman démarre sur un ensemble de traumatismes, de meurtres, de trahisons, avec du rejet, de l’incompréhension et de la violence… C’est du pain béni pour le scénariste qui développe un récit particulièrement prégnant et captivant. Le tout servi par le dessin impeccable de Gary Franck qui propose lui aussi une vision extrêmement réaliste de cet univers. Un trait très précis et détaillé, avec beaucoup d’expressivité et du dynamisme à revendre ! Du très très bon boulot !

Ainsi, à l’image du premier volume, cette suite est un pur plaisir de lecture, un thriller rondement mené avec une revisite en profondeur de cet univers !

Très conseillé en attendant la troisième et dernière partie… !

Par FredGri, le 8 février 2016

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