La Batman qui rit

Gotham. Batman poursuit un camion sur les routes de la ville. La poursuite est violente, il y a des dégats, mais le justicier parvient à stopper l’engin et à découvrir qu’à l’intérieur se cache le corps de Bruce Wayne !
A la morgue, le chevalier noir s’est déguisé pour pouvoir analyser le corps. Il s’agit bien de Bruce Wayne. Ce corps possède des blessures que seul Batman a pu avoir eu. De plus, ce Bruce Wayne est marié, il ne peut venir que d’une autre dimension. Et si ce Wayne est mort, c’est qu’il n’y a qu’une seule explication : "il" est de retour ! Le Batman qui rit n’est pas seul : un autre "Batman" l’accompagne : le Grim Knight. Pour le Batman, l’enfer commence…

Par berthold, le 20 novembre 2019

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Notre avis sur La Batman qui rit

Le Batman qui rit Ce volume reprend les The Batman Who Laughs 1 à 7 + le Batman The Grim Knight 1.

Après Batman Métal, Scott Snyder remet le terrible Batman qui rit face au Batman. Un nouveau cauchemar commence pour le Dark Knight.
Là encore, Bruce Wayne tombe dans la folie, afin d’affronter ce terrible ennemi, qui n’est autre qu’un Bruce Wayne qui a été frappé par la toxine du Joker. Comme on peut le constater, le protecteur de Gotham se fait aussi avoir par le Joker. Il inhale d’ailleurs cette fameuse toxine et du coup, doit lutter pour ne pas devenir Batman qui rit, lui aussi.
L’intrigue est assez réussie, Snyder maintient le suspense jusqu’au bout, tout en nous plongeant dans certaines scènes assez chocs. Outre ce Batman qui rit, les lecteurs découvrent aussi les origines du Grim Knight, ce Batman armé qui n’hésite pas à tuer. Nous découvrons que le commissaire Gordon est mis à rude épreuve dans cette aventure et qu’il doit, avec Batman, demander un coup de main à quelqu’un que l’on attendait pas. Snyder réussit à nous surprendre avec cette histoire pleine de bonnes sensations.

Pour la partie graphique, c’est avec plaisir que nous retrouvons le complice de Scott Snyder sur Sombres Reflets, Jock qui a le chic pour créer de bonnes ambiances grace à son style. Il fait sortir la folie de cette histoire par son talent, son Batman qui rit donne la chair de poule. Pour l’histoire du Grim Knight, c’est Eduardo Risso que nous retrouvons, il propose des pages de grands talents.

Par contre, il faudrait que les lettreurs face attention à la façon de mettre des "couleurs" dans les bulles. Quelquefois, le rouge sur fond noir, entre autres, donne des textes pas très lisibles, ce qui gache un peu le plaisir de lecture.

Une bonne histoire de Batman, qui parvient à nous distraire avec quelques bons frissons.

 

Par BERTHOLD, le 20 novembre 2019

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