L'asile d'Arkham

Batman et le Joker sont les ennemis par excellence, on en arrive même à se demander parfois qui est le plus fou d’entre les deux ! Dans cette aventure, le Joker et quelques autres « malades » de l’asile d’Arkham (ou sont enfermés les malfrats de Gotham) prennent en otage leurs geôliers, demandant en échange de leur libération que le justicier chauve souris vienne les rejoindre à l’intérieur, et confronter sa propre folie à la leur.

Par fredgri, le 5 juin 2010

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Notre avis sur L’asile d’Arkham

Grant Morrison est un scénariste anglais assez controversé. A l’époque, il signait les séries Doom Patrol et Animal Man qui exploraient les limites de l’écriture du comics. Avec ce Batman, il se pose la question « Jusqu’à quelles limites de la folie le héros est-il capable d’aller pour comprendre et combattre ses adversaires ? ».
Ca semble être la trame d’un comics Batman relativement normal, maintenant, tant ce personnage semble avoir été confronté à toutes ces peurs les plus enfouis depuis plus de 20 ans. Néanmoins, l’étude de Morrison est très profonde et très complexe, limite psychiatrique.
En tout cas, c’est fascinant, fascination renforcée par l’apport graphique de Dave Mc Kean, cet autre prodige anglais, génie du graphisme moderne. Chacune de ses planches est une plongée dans la matière, dans la folie des protagonistes, dans leur tourments. Quand on voit les yeux révulsés du Joker, par exemple, on est dérangé mais aussi étrangement happé par son aura ! Mc Kean travaille donc autant la peinture, que la photo, que des sculptures, il repousse une nouvelle fois les limites de son art. Magnifique et envoutant.
Parfait exemple, aux côtés de Dark Knight entre autre, de la nouvelle direction que prit Batman à la fin des années 80. Cet album est un must pour enfin lire différemment les comics modernes.

Par FredGri, le 5 juin 2010

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