BATMAN KNIGHTFALL (VF)
La chute

(Batman 489 à 497 et Detective Comics 659 à 663)
Depuis quelques temps est apparu un nouveau personnage, un certain Bane, qui a une connaissance très aigüe du combat et la capacité de développer sa musculature grâce à l’injection d’un produit appelé "le Venom".
Tapi dans l’ombre il observe le Batman, se rend compte que ce dernier est très fatigué, qu’il n’a pas la même vigilance qu’avant. Alors comme ultime épreuve/test, il va libérer tout les prisonniers d’Arkham.
Batman est déjà très fatigué par ces derniers combats, mais là, il va devoir tout faire pour retrouver ces ennemis libérés et les remettre à l’asile… Et la tâche ne va pas être facile ! Cependant il est aidé par Robin (qui a pour mission de retrouver la trace de Bane) et quelques nouveaux arrivants comme Huntress et Azrael…
Mais Bane découvre que l’identité de Batman, il l’attend au manoir Wayne et le combat qui va les opposer va laisser le héros, affaiblit par la tension et les nuits sans sommeil qui précèdent, brisé…

Par fredgri, le 3 juillet 2012

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Notre avis sur BATMAN KNIGHTFALL (VF) #1 – La chute

Premier véritable cross-over Batman, au début des années 90, Knightfall va s’étaler sur deux ans, brassant tout les titres "Gotham". Malgré une facture assez classique ce fut aussi un énorme succès public, ce qui amena ensuite DC à lancer régulièrement des gros event du même genre, même encore jusqu’à maintenant.

Mais Knighfall reste dans la continuité de Vengeance of Bane, lancé la même année. Bane est un personnage qui, mine de rien, a du potentiel, malgré son côté monolithique. Il a des ambitions, de l’astuce et n’a pas peur d’utiliser les grands moyens ! C’est donc lui qui va porter pratiquement tout seul cette storyline, devant un Batman usé et enfermé dans son statut de héros.

Bon, maintenant, avec 20 ans de recul on se rend bien compte que tout se tient principalement que sur des combats, que "l’enjeu" est assez limité par rapport à l’ampleur du projet en lui même. Car ce qui va marquer les esprits, dans Knighfall, c’est bien plus les "blessures" infligées à Bruce Wayne et l’obligation ensuite de passer la main à Azrael, c’est la violence dans laquelle la situation sombre, bien plus que les énièmes combats qui vont précéder, qui ne sont, en fin de compte qu’une énième répétition du même schéma.
Donc l’event souffre peut-être d’une première partie un peu trop étirée et rébarbative, même si on se doute que c’est nécessaire !

Aux scénarios on retrouve deux vieux routards habitués au personnage, Doug Moench et Chuck Dixon. C’est très efficace et rondement mené, on ne s’ennuie à aucun moment, l’intrigue avance bien, et, malgré cet effet de répétition, c’est très bon !

Évidemment le film arrive, alors c’est l’occasion de ramener cette histoire, jusque là inédite en France. Mais aujourd’hui qu’en est-il de Knighfall dont l’impact a presque disparu et qui n’a guère laissé de souvenirs autre que cette image de Bane brisant le dos de Batman, du Batman en armure et quelques autres clichés du genre ! Mis à part ce côté précurseur (Les lecteurs ont du se boulotter tout les titres Batman pendant toutes cette période, la folie, d’un autre côté si on réfléchis à No Man’s land ou même à l’actuelle storyline autour de The Owls, on a la même chose) en terme d’édition, finalement, pas grand chose !

Toutefois, je trouve cette lecture vraiment très entraînante et remarquablement bien rythmée. Rien que pour ça, c’est très conseillé.
D’autant que graphiquement, là aussi on reste dans du gros classique avec Jim Aparo qui se fatigue mais qui tient bien la rampe, on a Jim Balent encore assez honnête, Graham Nolan très efficace et surtout Norm Breyfogle qui rend une copie vraiment inspirée. En contre partie, par contre, je ne sais pas si le jeune lecteur saura être suffisamment réceptif, à voir !
J’adore !

Profitez donc de cette traduction chez Urban Comics pour redécouvrir le premier volume de cette saga…
Au milieu de ces Snyder sur-estimés c’est un geste salutaire !

Par FredGri, le 3 juillet 2012

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