Batman et le Moine Fou

Gotham City : la police enquête sur des meutres de personnes trouvées égorgé et vidé de leur sang. Gordon qui est dépassé par les  évenements, demande l’aide de Batman.Celui-ci aura du mal à trouver une piste jusqu’à ce qu’il mette la main sur 4 voyous qui conduisent un corbillard. Le détective et protecteur de Gotham pense avoir à faire à des vampires, ce qui n’est pas réellement possible. 
Mais c’est surtout lorsque la petite amie de Bruce Wayne, Julie Madison, sera victime d’étranges petites morsures sur son cou et dont le comportement sera étrange puis sa vie  en danger que le Batman trouvera à qui il a affaire…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Batman et le Moine Fou

Etrange coïncidence de calendrier chez Panini en ce mois de juillet 2008 : il propose deux aventures de Batman où il va affronter des vampires. L’un c’est le Batman & Dracula qui est un titre Elseworld et hors continuité DC tandis que l’autre fait partie de la continuité et se situe au début de la carrière du Dark Knight. C’est donc cette mini-série, Batman et le Moine Fou dont il s’agit et qui d’ailleurs fait suite à la mini-série  Batman : Les Monstres, déjà réalisé par Matt Wagner (scénario/dessins) et Dave Stewart (couleurs).

Matt Wagner, le créateur de Grendel, imagine encore une fois une aventure musclée pour le justicier de Gotham. Il le rend assez vulnérable puisqu’on le voit être blessé plusieurs fois ainsi que faire quelques erreurs, d’ailleurs, il analyse tout cela et étudie de nouveaux éléments pour se protéger genre un costume plus solide. Nous le voyons aussi au début croiser le chemin d’une superbe cambrioleuse costumée nommée Catwoman (cela fait aussi réference au Batman  : Year One de Miller).
Matt Wagner rend aussi Bruce Wayne plus humain. Ici, il est amoureux d’une belle femme : Julie Madison mais sa double vie ne rend pas toujours les choses faciles. Wagner développe aussi ses rapports avec James Gordon ou Harvey-Dent (qui n’est pas encore devenu Two-Face). Le scénariste le fait ausi douter par moment, comme pour le lecteur : on ne sait pas si l’on a affaire à des vampires ou non. D’ailleurs, ce Moine, ce chef de secte dit se nommer Niccolai Tepes et porte le même nom qu’un certain Vlad Tepes aussi connu sous le nom de Dracula ! Mais, par la suite, le Batman découvre qui il est réellement sans nous dire si c’est un vampire ou non : au lecteur de se faire une opinion et là dessus, Wagner laisse une fin ouverte.
Nous avons droit aussi à une allusion à un certain héros de Métropolis et cette scène où Batman dit qu’il doit enquêter sur des meurtres où les victimes ont été empoisonnées et toutes portent un rictus identique. Il y aussi cette image finale où Batman s’éloigne vers cette nouvelle enquête dans la nuit de Gotham et au premier plan, on découvre une affiche qui annonce l’arrivée d’un cirque dont font partie The Flying Graysons. Ce qui indique ce qui arrivera par la suite.

Coté dessins, Matt Wagner fait un excellent travail très soigné, calculant parfaitement ses plans et sa mise en scène. Certaines scènes sont assez époustouflantes dont le combat final. Aux couleurs, Dave Stewart fait un travail remarquable. On parle peu des coloristes mais, ils font tout de même partie de la réussite d’une bande dessinée ou non. Pour moi, Dave Stewart qui oeuvre sur l’univers Hellboy, est l’un des plus grands coloristes du moment.
Cette mini-série est donc une réussite. elle présente un récit au scénario assez complexe, assez prenant et dosé d’un habile suspense. Je sais pas si Matt Wagner reviendra sur Batman mais, j’attendrai ce moment avec grand intêret.

A l’heure où le Dark Knight va faire son grand retour sur grand écran, voici une excellente raison de se familiariser avec son unvivers.
De plus, vous pouvez aussi admirer les couvertures originales signées Matt Wagner.

Par BERTHOLD, le 22 juillet 2008

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