Des cris dans la nuit

James Gordon devient enfin commissaire de police, malgré cela, on annonce l’arrivée d’un nouveau tueur qui vient de s’attaquer à une famille pauvre, puis une famille riche. Le mode opératoire est le même, toute la famille meurt sauf un enfant… Les soupçons se porte tout d’abord sur Batman…

Par fredgri, le 8 mai 2016

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur Des cris dans la nuit

DC a lancé, au fil des ans, de nombreux récits consacrés à Batman, et ce Graphic Novel ne fait pas forcément exception, soyons honnête. Sa sortie date de 92 et Goodwin explorait la relation de James Gordon et de sa famille tout en confrontant le héros de Gotham à un nouveau tueur.

Toutefois, c’est assez bien mené, avec une ambiance narrative très habilement dosée, des textes off qui n’envahissent pas les planches et un rythme assez lent, savoureux ! Goodwin, qui se faisait rare à cette époque, restait toutefois un scénariste toujours aussi inspiré ! Il est juste regrettable que le scénario, globalement, n’aille pas super loin en fin de compte. L’étude de caractère est vraiment intéressante, les situations captivantes, mais l’ennemi reste assez commun et rapidement débusqué…

En fait, tout tient sur la maestria graphique de Scott Hampton qui transcende littéralement le récit lui même, jouant avec subtilité sur les ambiances, des regards… Dès les premières cases nous sommes transportés dans une atmosphère oppressante, nocturne avec des ombres qui glissent d’une case à l’autre.
On est alors en pleine période expressionniste, avec des artistes comme McKean, Muth, Williams, Pratt qui transforment, depuis quelques années, le paysage du comics adulte en proposant des planches magnifiques, en couleur directe… Hampton s’inscrit dans la même continuité, avec une vraie virtuosité (même si je trouve que depuis il a eu tendance à étioler ses ambiances colorées…). Son Gotham est magnifique, ses ombres sont inquiétantes, mais pleine de charme aussi, étrangement !
Du très très bon boulot !

Alors peut-être en effet, cet album vaut davantage pour ses images que pour l’histoire, néanmoins il reste aussi une lecture des plus agréables !

Par FredGri, le 8 mai 2016

Publicité