Batman: Damned

(Batman: Damned 1 à 3)
Batman se réveille en pleine ambulance, sans trop bien comprendre ce qui lui arrive. Il se souvient d’être tombé d’un pont, il apprend qu’on a retrouvé deux corps, mais il commence à avoir des visions qui lui font douter de la réalité… Commence alors une longue nuit ou il croise la route de John Constantine, Swamp Thing, Zatanna et Deadman…

Par fredgri, le 9 octobre 2019

Notre avis sur Batman: Damned

Un label plus sombre, des titres qui explorent les tensions de l’univers DC et plus particulièrement celui qui tourne autour de Batman qui reste à ce jour le personnage le plus rentable de l’éditeur et celui qui peut véritablement servir de passerelle idéale vers un lectorat qui s’est éloigné des super-héros !

Cependant, il faut bien admettre que les auteurs reviennent systématiquement vers les mêmes recettes, déclinant encore et encore les liens que le héros de Gotham entretient avec ses adversaires et plus précisément le Joker qui semble être l’inexorable double maléfique (allant même jusqu’à nous ressortir le meurtre des parents…) !
Pour l’occasion, Brian Azzarello tisse une toile complexe qui va et vient entre le présent, le passé et les illusions que traverse Batman tout au long du récit ! On a parfois du mal à faire nous même le tri, d’autant que le scénariste reste elliptique et donne le sentiment de délayer son intrigue.
On a malgré tout l’impression d’un album qui est là pour poser le cadre d’un label, quitte à utiliser tout ce qui se vend le plus, autour d’une histoire qui prend son originalité dans son traitement plutôt que sur le fond. Après tout, l’intrigue est assez conventionnelle, en soi, et le mini-scandale qui a entouré un détail anatomique gommé ensuite par la censure, n’a pas rajouté à l’intérêt du scénario !

Néanmoins, il faut bien admettre que Lee Bermejo fait une nouvelle fois des prouesses. Chaque planche est vraiment belle, des lumières incroyables, des textures, on est tout de suite sous le charme de ces cases qui nous envoutent dès les premières pages Et on sent bien que Azzarello a collé l’ambiance idéale pour l’artiste, ces ruelles sombres, ces tunnels crasseux et glauques, qui pouvait mieux que Bermejo retranscrire tout ça ?

Un album qui ne va pas forcément marquer les mémoires, mais qui reste une lecture somme toute agréable !

Par FredGri, le 9 octobre 2019

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