Batman : Curse of the White Knight

Gotham. Jack Napier, alias le Joker, est de retour derrière les barreaux. Malgré cela, la ville ne connait toujours pas la paix. Au Manoir Wayne, Bruce a du mal à retrouver équilibre et sérénité, ses convictions ont été ébranlées, l’image de Batman en a pris un coup aussi, tout comme sa légitimité par rapport aux habitants de la ville. De plus, la disparition d’Alfred a laissé des séquelles. Malheureusement, le Joker s’évade à nouveau et imagine un plan pour en finir avec son adversaire. Il laisse des traces à l’attention du protecteur de Gotham, qui concernent un ancêtre, un certain Edmond Wayne, qui date de 1685…

Par berthold, le 23 novembre 2020

Publicité

Notre avis sur Batman : Curse of the White Knight

Ce volume en noir et blanc reprend les Batman curse of the white knight 1 à 8, ainsi que le Batman white knight presents : Von Freeze.

Alors qu’Urban Comics sortait la version normale de ce Batman : Curse of the White Knight, ils proposaient cette version N&B.
Il faut bien dire que le talent graphique de Sean Murphy s’y prête plutôt bien et on ne peut que se délecter de la beauté de ces planches. Sean Murphy est un grand artiste, qui a su progressivement imposer son style. Son noir et blanc est lumineux et sombre aussi. Ce qui est normal pour une aventure de Batman. Cela fourmille de détails, de petits points que peut être en lisant la version couleurs nous ne verrions pas.
Le noir et blanc permet aussi par moment de nous faire admirer des cases, voire des pages assez incroyables et parfois époustouflantes, qui nous laissent sans voix. C’est tout simplement du grand art.

Au niveau de l’histoire, nous pouvons dire que nous avons un excellent scénario.
Du début à la fin, on n’a le temps de souffler au vu de tout ce qui se déroule ici. Certains passages risquent de marquer les esprits. Des héros tombent, il est question de morts, mais de vies aussi, d’honneur, de famille, de folie et de normalité.
Outre ce Joker toujours aussi "fou", Batman doit affronter un certain "Azrael", de l’Ordre de Saint-Dumas. La version Murphy est impressionnante, bien plus violente que celle que nous avons connu dans la continuité DC. D’ailleurs, on pourra apprécier comment Murphy rend hommage, à sa façon, à certains moments "importants" de la chronologie classique de Batman.
Sa vision de Batman, marqué par les derniers évènements vécus et les révélations qu’il va avoir dans ce récit, est incroyable. Il pousse très loin sa vision du personnage et de son univers. La relation de Bruce Wayne et d’Harley Quinn propose de très beaux moments et reste une des belles idées du récit.

Que ce soit la version classique ou celle en noir et blanc, plongez vous dans ce chef d’œuvre. Une très belle version crépusculaire du justicier de Gotham.

 

Par BERTHOLD, le 23 novembre 2020

Publicité