BATMAN
Whatever happened to the caped crusader ? 1 of 2

Alors que le corps de batman git dans son cerceuil, les personnes qu’il a croisé, amis comme ennemis viennent se recueillir en lui rendant un dernier hommage, allant jusqu’à déformer la réalité afin d’en souligner la fragilité…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BATMAN #686 – Whatever happened to the caped crusader ? 1 of 2

Cette histoire en deux parties commence de façon réellement très étrange, tout se passe après l’arc de Grant Morrison: RIP qui se conclut avec la disparition du Batman. Ici nous nous trouvons dans une sorte d’hors continuité, une sorte d’histoire fantasmée, on ne sait pas si tout ça a réellement lieu dans l’univers de Batman ou si il ne s’agit pas d’une hallucination. Toujours est-il que Neil Gaiman veut avant tout rendre hommage à ce personnage mythique en confiant à Selina Kyle et Alfred le soin de donner leur version de l’histoire, ou tout du moins de raconter une sorte de fable loin de la réalité. Mais ce qui est surtout très touchant c’est la version d’Alfred qui raconte comment il a pris l’identité, avec une troupe de comédiens amis, de tout les ennemis de Batman afin que son jeune maitre ne s’ennuie pas, comment progressivement il s’est laissé prendre au jeu en devenant lui même le Joker etc.
Alors encore une fois ça n’a rien à voir avec la continuité, c’est du Gaiman en roue libre, c’est bien écrit, assez touchant mais c’est tout. Le dessin d’Andy Kubert encré par Scott Williams est particulièrement magnifique et l’ensemble est donc à la fois très agréable à lire mais à regarder aussi.
Seulement voilà, on ne voit pas trop où Gaiman veut en venir, au-delà du simple hommage. Le titre de cet arc est un rappel direct à "Whatever Happened to the man of Tomorrow" de Moore et Swan, un arc en deux parties qui servi de transition entre la vieille version de Superman et la nouvelle recréée par John Byrne au milieu des années 80, un arc remarquable, mais cela ne tient pas la distance par rapport au scénario de Moore car on s’y perd un peu, malgré la très grande qualité de l’écriture. Où est-ce que Gaiman veut vraiment aller ? La suite dans le Detective Comics 853…

Par FredGri, le 10 juin 2009

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