BARBE-ROUGE
Le Capitaine sans nom

Eric arrive au Chateau de Montfort. Il y vient pour réclamer son héritage et se présente à son cousin, l’actuel propriétaire des lieux, le seigneur d’Argout. Ce dernier n’apprécie pas vraiment l’arrivée de ce jeune homme. Il se joue de lui en lui faisant croire qu’il va tout faire pour l’aider à récupérer ses biens. Mais en fait, avec l’aide de Lenoir, il essaye de se débarasser du garçon. Heureusement, Eric ne se laisse pas avoir, d’autant que Baba et Trple-Pattes sont là pour lui donner un coup de main…

 

Par berthold, le 14 mai 2018

Notre avis sur BARBE-ROUGE #Int.2 – Le Capitaine sans nom

Ce deuxième volume reprend le "Le Capitaine sans nom " (1963), "Défi au Roy" (1964) et "Le fils de Barbe Rouge" (paru en album en 1965 sous le titre Les Révoltés de l’Oceane).

On retrouve le jeune Eric, le fils adoptif de Barbe-Rouge, dans de nouvelles aventures où il essaie de rester un homme honnête et tente d’oublier son passé de pirate.
Dans le premier récit, il tient à retrouver ses titres et ses propriétés. Sauf que, bien sur, son cousin, le seigneur d’Argout n’est pas trop d’accord pour lui laisser la place. Trahisons, entourloupes, mesquineries, tentatives de meurtres, tout est bon pour tenter de nuire à Eric et forcément, le jeune homme tombe dans un piège et finit à la Bastille.
Ca n’est que le début de ces nouvelles aventures où Eric lutte pour prouver sa loyauté et qu’il est digne de commander un navire.

Charlier nous tient en haleine avec ces récits. On ne s’ennuie pas un instant, c’est du pur feuilleton qui nous captive et nous donne envie de lire la suite. Charlier était vraiment un excellent conteur. Ces trois aventures qui se suivent nous le prouvent encore.
Le scénariste nous entraine sur les océans et sur la Méditerranée, nous suivons Eric, embarqué comme galérien, qui tente une nouvelle fois de retrouver sa liberté.
Le personnage d’Eric est très intéressant. Il permet de voir le combat d’un jeune homme qui a été élevé par des pirates, que son père adoptif est le plus terrible d’entre tous et qui, malgré tout, espère trouver une vie honnête. Mais forcément le destin lui joue quelques tours.

C’est un plaisir d’admirer le talent de Victor Hubinon. Son dessin reste efficace à plus d’un titre. Il donne du rythme aux récits, nous entraine sur mer, sur divers navires où nous sommes témoins de combats navals, d’abordages… Les navires sont bien dessinés et déjà pour l’époque, son style était une référence.

Comme toute bonne intégrale, on peut apprécier le dossier qui ouvre ce second volume avec des anecdotes, des photos, des documents et illustrations de la période où sont parus ces récits.

 

Par BERTHOLD, le 14 mai 2018

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