BARBARA
Tome 1

L’inspiration, représentée par une jeune fille très jolie, plutôt hippie, libérée et alcoolique répondant au nom de Barbara, s’intéresse de près à Mikura, écrivain d’une petite trentaine d’années. Lorsqu’il recueille chez lui cette femme apparemment paumée, il est loin d’imaginer qu’il vient de rencontrer sa muse.
Entre l’écriture et la vie, la création et l’esthétisme, les deux personnages s’interpellent, se cherchent, se trouvent et parfois se télescopent.
Avec ces deux là, un nouveau couple d’enfants terribles est né.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BARBARA #1 – Tome 1

Années 70 quand tu nous tiens !
La culture internationale ne cesse d’être interpellée par les références psychédéliques des années 70 dans le monde avec ses symboles de libération sexuelle, des débuts de l’émancipation des femmes, avec la liberté de la presse, avec la création artistique très médiatisée au niveau musical mais également largement représentée au niveau cinématographique, architectural, photographique, littéraire etc….. La création artistique en profite et c’est avec ce sujet que Tezuka invente l’histoire de Barbara.
Bourrée de références et de clins d’œil à l’art, inspiré même par Les Contes d’Offmann , la série n’est pourtant pas une œuvre forte. Elle est comme une sorte de récréation dixit l’auteur après avoir écrit la très dure trilogie « Ayako » notamment.
Œuvre légère certes mais œuvre cela va sans dire, et dès le début, avec un trait rapide, glissant, courant même parfois , il dessine une adorable héroïne, sensuelle voire provocante et lui offre une sorte de moue naïve défiant toute résistance humaine. Pas moyen de tenir, tout le monde tombe sous le charme et Tézuka, ayant forcé la barrière protectrice de tout un chacun, balade le lecteur où il veut et comme il veut à la suite de la vie trépidante des deux personnages principaux.
Le rythme de lecture est marqué par les différents chapitres et les situations rocambolesques que l’auteur n’hésite pas à poser là. Les scènes sont amusantes voire décalées, en tout cas pas de lassitude à lire cet épisode rempli de surprises.
Tézuka n’est pas qu’un raconteur d’histoires sombres, il est aussi humoriste à ses heures et c’est précisément sous ce jour, avec cette épopée écrite entre mythologie et années psychédéliques, que nous le découvrons.
A lire, si vous aimez le cinéma de Tim Burton et de Kubrik, l’art déco, la musique des Pink Floyd et de Jimy Hendrix et le dessin du grand artiste japonais enfin popularisé du côté européen.
Ne vous privez pas de ce plaisir.

Par MARIE, le 26 juillet 2005

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