BARAKA
La chance aux trousses

L’expérimentation de la pilule de la chance par la police sur leur cobaye se poursuit.
Olivier Brank, alias Baraka, est le cobaye de cette opération, et pour cause il est l’un des seuls hommes a posséder le chromosome "paramorphopsycoïdal", lui permettant ainsi de pouvoir recevoir la pilule de la chance en toute sécurité, mais aussi permettant qu’elle fonctionne.
Baraka réussit à s’infiltrer dans un gang, se faisant passer pour un grand malfrat. Constamment suivi par ses collègues policiers afin d’éviter tout accident, il semble ne rien risquer, sauf que la pilule de la chance doit être prise toutes les 24 heures, sinon…

Par aub, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BARAKA #2 – La chance aux trousses

Est-il nécessaire de présenter Georges Lautner, ce cinéaste qui a travaillé avec les plus grands : Belmondo, Ventura, Bilier, Delon, qui a réalisé des films que l’on a tous au moins vu une fois : Les Tontons Flingueurs, les Barbouzes, le Pacha
A présent, le voici dans le monde de la Bande Dessinée avec cette collection CINE9 des Editions Emmanuel Proust, qui a pour vocation de proposer à des réalisateurs de partager un scenario inédit, ou de faire l’adaptation d’un film, ou encore d’une réalisation en cours.
Alors pourquoi Lautner arriverait-il dans la BD? Certainement pour s’y amuser un peu, en tout cas je crois que c’est réussi, car cette série chez Emmanuel Proust est plutôt sympa. Mélangeant humour et thriller, la recette est plutôt pas mal réussie, même si il ne s’agit quand même pas forcément de l’album du siècle. En tout cas, pour ma part, je me suis bien pris au jeu, et j’ai découvert avec plaisir ces 2 albums.
Le scénario sans être extrêmement original, est bien mené même si au final il n’y a eu aucune surprise tout au long de la lecture.
J’ai eu un peu de mal à suivre la voix off sur certaines cases. En effet Baraka, en début d’album, est suivi grâce à un micro et une caméra dans un hélicoptère, par ses collègues de la police au fur et à mesure d’une course poursuite, une voix off apporte des commentaires sur la course. Bizarrement, dans un film cette voix off marche, mais dans cette BD j’ai vraiment senti une réelle difficulté de compréhension. Même un jeu de couleur a été mis en place par les auteurs pour arriver à faire comprendre qu’il s’agit de la voix off des collègues de Baraka. Pour moi il aurait mieux valu représenter à chaque fois une case avec ses collègues faisant leurs commentaires. Mais ceci n’est qu’un détail…
Le dessin quant à lui, est plutôt bien réussi, les scènes d’action particulièrement, grâce à un dynamisme important, mais quoi de plus normal pour un réalisateur, de désirer que l’image soit de qualité surtout lorsqu’il s’agit de scènes d’actions importantes. En tout cas Wilmaury s’en sort bien, avec un trait précis, n’apportant que l’essentiel et permettant ainsi une lecture de l’image rapide. Sans oublier des personnages féminins aux formes plus qu’avantageuses.

Par AUB, le 4 mars 2006

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