BAR CODE
L'Enfant dieu

Tokyo.
L’inspecteur Kitano enquête sur les meurtres de plusieurs familles, toutes massacrées de façon horrible. Seul point commun entre ces affaires : elles avaient toutes un garçon adopté d’environ 8 ans.
La piste du tueur en série "classique" va vite partir en fumée lorsque le médecin légiste qui autopsie le dernier enfant se fait à son tour trucider. Mais avant de mourrir, il a quand même pu communiquer un détail des plus étranges sur le garçon à Kitano : sur son globe occulaire droit apparait un code-barres…
Kitano va alors tenter de protéger un autre orphelin qu’il pense être la prochaine victime…

Par RONAN, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BAR CODE #1 – L’Enfant dieu

Voici une nouvelle série chez Soleil. Ce n’est pas tout à fait de la Science-Fiction même si ca y ressemble. Le sujet pourrait même être d’actualité avec ce thème d’une secte effectuant des expériences de clonage humain.
Le scénario évolue dans un mélange de "A l’aube du sixième jour" et d’Akira. Même si il laisse pas mal de suspense, on a l’impression de savoir déjà où il va nous mener tellement ce thème semble déjà avoir été traité des milliers de fois. Ce n’est pas qu’il soit mauvais, loin de là, c’est simplement que j’ai l’impression qu’il y manque quelque chose pour vraiment accrocher le lecteur. Mais peut être que la suite me fera mentir…
Coté dessins, c’est assez particulier. Le style japonais est de rigueur, tout du moins pour ce qui est des personnages (normal, on est à Tokyo). Les traits sont très épais. Les dessins semblent avoir été surlignés au feutre pointe large. C’est plutôt bien réalisé, même si ce n’est pas un style que j’affectionne particulièrement.
Par contre, ce que je n’ai pas du tout aprécié, c’est la colorisation. Je ne parle pas des tons, où là tous les goûts sont dans la nature, mais plutôt du pseudo filtre paintshop que le coloriste a utilisé pour donné un simili de texture. Je veux bien croire que c’est mieux qu’un aplat tout bête, mais quand vous retrouvez la même texture à la fois sur les murs, dans le ciel, et que les motifs de cette texture se prolongent même sur les visages des personnages, là ca fait franchement pas terrible… Dommage.

Par RONAN, le 13 février 2006

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