BANQUE (LA)
Le Milliard des Emigrés - 1815-1848

Paris, 1825. Charlotte de Saint-Hubert apprend par Monsieur Barjoux qu’elle peut profiter d’une loi dite du "Milliard des émigrés" pour pouvoir récuperer la fortune de sa famille. Mais, malheureusement, quelqu’un est déjà passé récuperer cette fortune : son frère Christian ! Elle l’avait laissé se débrouiller avec la justice anglaise suite à leur coup en Bourse qui n’avait pas marché comme voulu. Charlotte va tout faire pour lutter contre son frère et récupérer son argent…

Par berthold, le 9 octobre 2014

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Notre avis sur BANQUE (LA) #2 – Le Milliard des Emigrés – 1815-1848

Le Milliard des Emigrés est le second tome de la série La Banque.

Je dois bien avouer que dès les premières pages du tome 1 de La Banque, j’ai fortement apprécié cette saga. Et ce second tome m’a très impressionné.
Boisserie et Guillaume abordent le sujet du Milliard des Emigrés. Les deux auteurs reviennent sur cette affaire à la fin de ce tome. C’est vraiment passionnant.
Les deux auteurs arrivent à mettre une ambiance thriller dans ce titre avec cet affrontement familial entre le frère et la soeur, entre une mère et son fils. Beaucoup de surprises dans ces pages.
Les scénaristes étudient au mieux les relations entre les membres de cette famille et arrivent à maintenir un suspense qui fait que le lecteur adhère tout de suite.
Outre le côté divertissement, il y a tout de même un très bon travail de recherche pour planter un "décor" réaliste et méconnu du public. Il est vrai que ce sujet peut surprendre et en dissuader quelques uns, mais cela vaut vraiment le coup de dépasser ces premières réserves !

Julien Maffre réalise une nouvelle fois du très bon boulot qui met parfaitement en avant tout son talent. Il refait vivre avec une efficacité cette période historique. Ses personnages ont de la gueule. J’avoue que son choix graphique m’a surpris, mais cela fonctionne plutôt pas mal.
Delf nous offre aussi un beau panel dans le choix des couleurs sur ses planches.

La Banque, tome 2, s’avère être plus réussi que l’opus précédent et donne envie de suivre le prochain cycle, qui nous présente la prochaine génération : 1857-1871.
Une affaire à suivre !

 

Par BERTHOLD, le 9 octobre 2014

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