BANQUE (LA)
1815-1848

1815. Charlotte de Saint-Hubert et son frère Christian vivent à Londres depuis que leur famille a tout perdu lors de la Révolution française. Charlotte travaille pour Lady Redbush qui tient une affaire de "dames de compagnies". Elle est la favorite de Lord Milligan, un homme violent, elle veut trouver un moyen de se sortir de cette situation. Christian travaille pour Lord Rothschild, sous les ordres de Monsieur Ellis. Lui aussi en a marre de vivre ainsi. Ils tentent de profiter du système de communication des pigeons voyageurs de Rotchschild pour faire un coup à la bourse et amasser beaucoup d’argent. Grace à un mensonge sur la victoire de Napoleon à Waterloo, Nathan Rotschild réalise un excellent coup en bourse, comme les de Saint-Hubert, excepté que, pour eux, le destin est different…

 

Par berthold, le 14 juillet 2014

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Notre avis sur BANQUE (LA) #1 – 1815-1848

La Banque est la nouvelle série imaginée par les auteurs de Dantès : Pierre Boisserie & Philippe Guillaume.
Cela fait un moment que j’avais envie de me procurer ce titre. Déjà, parce que j’apprécie le style du dessinateur, Julien Maffre, mais aussi parce que je trouve l’écriture de Boisserie très bonne. De plus, le sujet m’intéresse.

En fait, il s’agit du premier volet d’un dyptique qui nous raconte le véritable premier délit d’initié de l’histoire financière.
Le sujet est intéressant et passionnant. Nous sommes les témoins de la fortune des Rothschild qui se démarre avec peu de chose. Boisserie et Guillaume basent leur récit sur un fait historique, même comme ils s’en expliquent à la fin, ils ont modifié quelques faits. Avec le personnage de Charlotte, de Jacob Rotschild, alias James,  nous suivons ce qui découle de ce coup en bourse. 
Le récit se lit avec passion, comme un excellent thriller. On a hâte de découvrir la suite.
A noter aussi le petit clin d’oeil à d’autres scénaristes de bande dessinée anglais ou américains, avec les noms de certains Lords.

Le graphisme de Julien Maffre, mis en couleurs par Delph, est là encore une véritable aubaine pour les amateurs de beaux dessins. l’artiste fait revivre le Londres (et le Paris) de 1815 avec une rare efficacité. On s’y croirait ! Les personnages font bien ressortir l’émotion nécessaire pour embarquer le lecteur.

Bref, je ne peux que vous recommander sans hésiter la lecture de ce premier tome de la Banque qui constitue une excellente surprise !

 

Par BERTHOLD, le 14 juillet 2014

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