BANDIT GENEREUX (LE)
La montagne sacrée

Lim Keok Jeong et le moine Gu  Gong, appelé aussi « moine bavard » (à juste titre !), s’approchent du mont Baekdu. Ils sont toujours à la recherche de Du Pal.

Dans la forêt, loin de tout village, ils vont découvrir une famille vivant dans l’isolement. Il y a la mère, courageuse, qui a réussi à faire subsister son foyer malgré la mort de son mari, voici déjà cinq ans. Il y a le fils, Bong Chul, qui est un jeune mais vrai coureur des bois. C’est aussi un accro de janggi (l’équivalent des échecs chinois), très mauvais perdant. Mais, surtout, dans la maison, il y a l’intrépide et ravissante Bong Pil, qui va avoir le coup de foudre pour Lim Keok Jeong.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BANDIT GENEREUX (LE) #3 – La montagne sacrée

C’est un vrai plaisir de découvrir la suite de ce manhwa dont j’avais beaucoup apprécié les deux premiers tomes. Cette longue saga comporte, en effet, tous les ingrédients pour passer un bon moment.

Les personnages, tout d’abord, sont vraiment attachants et dotés de caractères bien trempés, à commencer par Lim et son « mentor », Gu Gong. Ils forment, dans ce tome, un duo drôle, contrasté. Il y a une vraie gaieté dans le récit malgré les thèmes parfois abordés. La vie de l’époque, en Corée, n’était pas une sinécure pour le petit peuple et Lee Doo Ho le restranscrit vraiment très bien dans cette chronique sociale.

Toutefois, l’essentiel du récit se concentre cette fois sur de vrais moments de bonheur, à commencer par le long épisode chez Bong Pil, en pleine forêt montagnarde, qui permet de s’éloigner justement des misères de ce bas monde. L’ambiance est à la bonne humeur, sauf au moment du départ afin de continuer la quête initiale, retrouver Du Pal.

Le graphisme, sans être forcément toujours très travaillé, reste agréable et dynamique. Le tout est très bien mis en valeur par les éditions Paquet. Je vous conseille donc vivement de vous plonger dans la Corée du XVIe siècle en compagnie du Bandit Généreux, le voyage en vaut vraiment la peine.

Par Legoffe, le 11 mai 2008

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