BANDETTE
Stealers, keepers

(Bandette 6 à 9)
Voilà, Bandette et son adversaire/partenaire Monsieur, ont décidé de voler une série d’objets que l’organisation Finis entreprend de voler. C’est une sorte de compétition entre eux, dont l’objectif inavoué est de mettre fin aux activités de Finis et de son chef Absinthe !

Par fredgri, le 26 décembre 2016

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Notre avis sur BANDETTE #2 – Stealers, keepers

On a découvert en 2013, cette incroyable série ovni dans le paysage des comics US, qui s’inspire des bandes dessinées franco-belges, de ces ambiances assez légères, propre aux univers comme celui de Fantômette. La jeune héroïne déborde de bonne humeur, de ce charme très communicatif qui fait qu’on se laisse rapidement emporter avec délice dans ces petites aventures. On la suit, on la voit appeler ses amis à la rescousse, digresser avec ses adversaires ou même papoter fringue pendant un combat (les échanges avec Matadori sont savoureux d’ailleurs !) C’est complètement décomplexé, c’est frais et c’est captivant !

Tout l’intérêt de cette série réside donc dans ce personnage qui ne perd jamais le sourire, qui s’amuse à vivre ses multiples péripéties.
Comme dans le premier volume, la jeune fille glisse dans son quartier général secret, elle fait appel à son réseau d’acolytes qui répondent présents au moindre coup de sifflet. Et bien qu’elle soit une voleuse très réputée, elle entretient avec la police une étrange relation très complice. Le scénariste utilise les codes du genre avec intelligence, sans qu’on ai besoin d’explications, c’est très fluide et très efficace.
On repense évidemment à Fantômette, à ces justiciers ado masqués… On en redemande !

L’héroïne est très attachante, avec ce sourire en permanence, cette façon de vivre l’instant sans se prendre la tête, une bonne dose de confiance en elle, d’insouciance, de joie de vivre très communicative, en mangeant ses barres chocolatées qui lui servent à la fois de signature, mais aussi de petite récompense quand tout se passe bien.
Et cette façon de rompre si agréablement avec cette mode du Grim & Gritty est jubilatoire, D’autant que l’ensemble n’est absolument pas naïf, loin de là, mais on a envie de lever les yeux pour voir se faufiler cette petite silhouette qui nous donne la pèche, qu’on a envie d’avoir comme meilleure copine !

La parenté avec le Franco-Belge est évidente, les termes français sont nombreux, comme par exemple le nom de l’inspecteur "Belgique" et ses initiales "BD"…
Mais Tobin inscrit davantage son univers dans un ensemble très européen, avec des références multiples à l’Art, le mode de vie "à la française", cette nonchalance… Une excellente lecture d’un bout à l’autre, servie par un graphisme très doux, minimaliste et qui sonne en effet très européen dans l’âme !

Aucune traduction en français de prévue pour l’instant, c’est dommage, toutefois je vous encourage à découvrir au plus vite cette série qui n’a pas fini de faire parler d’elle !!!

Par FredGri, le 26 décembre 2016

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