BANANA SIOULE
Helena

Hélèna vit tranquillement dans la ferme familiale avec son père. Ce dernier s’inquiète de l’orientation scolaire de sa fille, qui n’a qu’un envie, s’occuper de ses bêtes et aller profiter du bord de mer avec ses amis.

Mais, un jour, elle tombe sur une bande de garçons qui jouent à la sioule. Elle ne connait pas ce jeu de ballon et se retrouve dans la partie par accident. A la surprise de tous, elle bat l’équipe alors qu’elle n’a jamais appris à jouer.

Par legoffe, le 1 mars 2022

Notre avis sur BANANA SIOULE #1 – Helena

Michaël Sanlaville a été notamment remarqué du fait du joli succès de sa série Last Man, scénarisée par Bastien Vives. Il revient, ici, avec une BD d’action et de sport, imaginant une nouvelle discipline aussi violente que populaire, à mi-chemin entre le rugby et le dodge-ball.

L’auteur utilise un format proches du manga et des planches en noir et blanc, sans doute pour séduire les amateurs de shonens. Le style graphique, en revanche, reste plus proche des traditions de la BD européenne, avec un trait caractéristique de Sanlaville, assez léger et (très) épuré. Je ne dirai pas que c’est beau, mais c’est propre et efficace.

Quant au scénario, il est assez banal en apparence. Je dis bien « en apparence » car certains signes nous laissent à penser qu’il va y avoir des révélations importantes sur Hélèna et sa famille. C’est une bonne nouvelle car, pour l’heure, il ne se passe rien de trépidant ou, pour le moins, de surprenant. Et les personnages manquent un peu de charisme pour que l’on ait envie de s’intégrer dans la bande. C’est d’autant plus dommage que l’auteur prend le temps d’installer son environnement et ses acteurs avant de les envoyer dans l’arène des as de la sioule.

Il faut donc espérer qu’il ne s’agisse là que de l’échauffement et que le scénario va prendre une autre envergure au prochain épisode.

Par Legoffe, le 1 mars 2022

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