BALADE AU BOUT DU MONDE
Pierres de vérité

La pierre noire enfin récupérée, il restait à Arthis et à ses amis à retrouver Aline, toujours aux mains de Corpus Christi et enceinte du messie que ses ravisseurs s’étaient programmé. C’est au centre de la spirale évoquée par les pierres levées, en un endroit dont une des appellations est « Le bout du monde » que tous allaient converger. Les uns pour accéder à leurs rêves de pouvoir, les autres pour retourner à leur vie normale…

Dans la salle des cinq niveaux de connaissance, chacun suivra sa voie. Rabal attendait ce moment : il avait rendez-vous…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BALADE AU BOUT DU MONDE #16 – Pierres de vérité

26 ans après la parution du tout premier tome des aventures d’Arthis, voici que se termine, à l’été 2008, la Balade au bout du monde, une série qui aura vraiment marqué une génération de la BD par son concept, par sa longévité ou encore par les réactions pour ou contre qu’elle aura suscitées…

Ce tome 16 clôt en effet la quatrième et ultime tétralogie, une tétralogie qui n’aura pas été "celle de trop" comme on avait pu l’entendre de celle d’avant, par exemple, dont les orientations paraissaient encore plus tirées par les cheveux que celles du cycle indien qui déjà avait dérouté les fans de la première heure.

La recette du quatrième cycle, le cycle des pierres, aura été bonne. Déjà, parce que les idées du scénariste ne pouvaient plus nous déstabiliser autant qu’elles ne l’avaient fait par le passé, et donc parce que l’esprit de ce dernier cycle nous était plus familier : les personnages étaient pour la plupart connus, on repartait dans un mysticisme moins moderne, etc… Ensuite, parce qu’avec ces pierres octroyant des pouvoirs, Makyo donnait à son héros la possibilité de voyager dans le temps, et donc de jouer avec le scénario en lui-même, avec la discontinuité de ce qui est normalement continu. Cet outil n’est pas utilisé pour la première fois, bien entendu (citons ne serait-ce que le film Retour vers le futur…) Il n’est donc pas d’une originalité à toute épreuve, mais affecté aux héros et aux enjeux de notre série BD, il lui redonnait un souffle bienvenu.

Des bouffées d’oxygène prises au Moyen-âge ont satisfait l’envie des fans de retourner à cette époque, aussi. Le lien entre le château des marais invisibles et le "Grand Pays" est très concret, aussi, ici. Seul le monstre de pierre, peut-être aura été l’artifice inutile, le petit trop. M’enfin… Ce quatrième cycle n’aura finalement pas déçu.

Le dessin de Laval passe mieux, aussi. On s’y est habitué (depuis le temps !) et on lui reconnaîtra des atouts dans l’utilisation de traits fins ou au contraire très gras même s’il reste parfois (à dessein ?) légèrement approximatif, bouclant en quelques sortes la boucle avec le dessin de Vicomte dans les tome 1 et 2. Rabal n’a-t-il pas dit que l’Histoire était cyclique ?!?

A lire et à relire, donc !
 

Par Sylvestre, le 18 août 2008

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