BALADE AU BOUT DU MONDE
Intégrale 2

Cinq années après son admission en hôpital psychiatrique, Arthis sort. Pour se remettre à flot et se reconstruire après ses aventures au royaume de Galthédoc, il compte sur sa passion : la photographie. En quête d’inspiration, il commencera par prendre plein de choses en photo. Tout et n’importe quoi. Jusqu’à ce qu’il soit troublé par l’étrange regard d’une femme.

Arthis va s’intéresser au mystère qui émane de cette femme et réussira à se faire accepter auprès d’elle et de sa tante avec qui elle vit et travaille. Il s’avère qu’elles sont psychologues et font des recherches fort peu communes, menant des expériences sur le transfert de conscience : comment interchanger d’un corps à l’autre l’esprit de deux personnes.

Ces activités vont mener Arthis et ses hôtes en Inde, parmi les fidèles de la secte A-Ka-Tha. Le jeune photographe se trouve alors embarqué dans une aventure mêlant conflits locaux et expériences paranormales aux conséquences difficilement maîtrisables.

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BALADE AU BOUT DU MONDE # – Intégrale 2

Cette intégrale couvre le deuxième cycle de la série "Balade au bout du monde". Elle en rassemble les tomes 5 à 8.

Le bout du monde n’est plus le Moyen-Age mais l’Inde, cette fois. En fait, c’est bien plus loin que cela, même, puisque c’est aux frontières entre la vie et la mort qu’Arthis va s’aventurer.

Si cette série a été continuée par le scénariste Makyo (qui a changé pour l’occasion de dessinateur en remplaçant Vicomte par Hérenguel), ce second cycle se démarque totalement du premier au niveau de l’histoire, des ambiances. C’est ce changement qui n’a pas été bien digéré par certains qui se sont mis à dire que "La (vraie) balade au bout du monde", ce n’était que les tomes 1 à 4. Faut-il pardonner aux auteurs ou auraient-ils dû changer de héros et de série ? Là est la question.

Le fait est que, toute comparaison (impossible, finalement) mise à part, ce second cycle est quand même très bon. Il se base sur une idée forte. C’est aussi ce qu’on demande à une histoire : qu’elle soit différente, originale. Soyons honnêtes : si ces tomes 5 à 8 s’étaient déroulés au Moyen-Age, la comparaison aurait pu là aussi se faire (peut-être encore plus facilement, d’ailleurs) et elle n’aurait pas forcément été meilleure. On aurait dit de la balade qu’elle s’étire à loisir comme d’autres séries interminables.

Alors, plutôt qu’une re-sucée d’un succès, Makyo a pris le parti de tout changer. Moi, je dis bravo ! Pour le risque pris, et pour le résultat.

Par Sylvestre, le 22 novembre 2005

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