BALADE AU BOUT DU MONDE
Blanche

Arthis vit parmi des marginaux ; ceux-là même auprès de qui il puise son inspiration pour un projet de livre avec photos qu’il ambitionne de voir édité. Maryam, une de ses voisines dans le terrain où il est hébergé réussit à lui trouver un petit emploi dans la boutique d’un photographe. C’est là qu’il va rencontrer Blanche, lors d’une séance de photos d’identité.

Blanche se révèle vite être une cathare, comme Gabriel. Elle a d’ailleurs été mise sur le chemin d’Arthis pour obtenir de lui la même chose que ce que Gabriel lui avait demandé : l’accès au royaume de Galthédoc. Ses arguments pour arriver à ses fins seront pourtant différents : elle permettra même à Arthis de communiquer avec "le Parfait".

Arthis est toujours étroitement surveillé par les anti-cathares qui se demandent bien pourquoi ces cathares tiennent tant à mettre Arthis de leur côté. Un soir, ils lancent une expédition commando dans le terrain vague où loge Arthis. Ils parviendront à l’enlever. Lui et… "Blanche".

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BALADE AU BOUT DU MONDE #10 – Blanche

L’histoire de ce tome est divisée en deux parties. Dans la première, on apprend où vit Arthis et qui sont ses voisins. Dans la seconde, il évolue à nouveau parmi les cathares.

On comprend mal l’intérêt de certains contenus de la première partie comme, par exemple, le fait d’avoir introduit l’épisode du jeu amoureux autour de la famille de Maryam. Est-ce simplement pour ajouter du mystère gratuitement ? Est-ce une fausse piste, ou bien faut-il y voir des indices qui seront précieux par la suite ?

Dans le dessin, j’ai remarqué que les visages, lorsqu’ils étaient ceux de personnages vus de loin, étaient réduits à une simple surface colorée. Dommage, mais cela n’est pas si pénalisant. Cela fait juste un contraste plus fort entre ces petits visages et ceux, plus grands, qui sont généralement très bien travaillés.

Un dessin très chouette, donc, et une histoire qui veut raccrocher les lecteurs, aussi. Et pourtant… je trouve que "ça ne le fait toujours pas". Galthédoc semble ne plus être très loin ; la conversation avec "le Parfait" rappelle aussi les transferts de conscience du cycle deux… On a espoir que ce récit va finir par nous plaire, mais demande encore d’en voir plus.

Avis mitigé donc. Je suis partagé entre la déception que j’avais éprouvée en lisant "Les Véritables" et la vive curiosité de savoir comment le magicien Makyo va finir par nous faire avaler la pilule ou nous désintéresser totalement de cette balade-là.

Par Sylvestre, le 24 novembre 2005

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