BALADE AU BOUT DU MONDE
Maharani

Comme Arthis l’avait craint, Karine Evans trouve dans le corps du jeune photographe une énergie qui la grise. Il semblerait même qu’elle ait décidé de profiter pleinement de cette nouvelle vie. Le transfert de conscience "retour" n’est plus à son ordre du jour.

Forte de ses nouvelles possibilités, Evans se sent d’attaque à aider les A-Ka-Tha dans leur lutte contre les Thugs. Le "véritable Arthis" essaiera de la raisonner mais pour toute réponse, il sera mis derrière les barreaux, tout comme les premiers prisonniers Thugs. Il réussira à s’échapper et libérera avec lui des "compagnons d’infortune"… ennemis.

Cette situation va mettre Arthis et Mme Evans chacun dans un camp au cours du conflit. Arthis, dans son corps de vieille, sera largement dépassé par la situation. Sa seule consolation dans cette horrible destin qui s’annonce à lui sera d’avoir le privilège de rencontrer Maharani, la veuve du Maharadjah local, sur les terres de laquelle se trouve le temple A-Ka-Tha pour lequel les belligérants s’entre-déchirent.

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur BALADE AU BOUT DU MONDE #8 – Maharani

Suite et fin de ce second cycle. J’ai apprécié que le scénariste développe ce que l’on redoutait le plus : le fait que Mme Evans soit submergée par ce vertige de puissance, de renaissance. Cette situation a donné jour à des événements parallèles intéressants et a permis de développer le caractère des principaux personnages tout en aidant le récit à trouver une fin où tout concorde. Belle histoire, formidable aventure.

Côté dessin, rien à redire : le trait d’Eric Hérenguel nous aura ravis tout au long de ces quatre tomes. Chapeau !

Ce deuxième cycle n’a pas à rougir de devoir être rangé aux côtés de celui auquel il succède.

On note que la première édition de ce T8 comporte un carnet de croquis en fin d’album, intitulé "Rêveur, rêveuse".

Par Sylvestre, le 22 novembre 2005

Publicité