BALADE AU BOUT DU MONDE
Rabal le guérisseur

Arthis a été enlevé par les anti-cathares. Ceux-ci possèdent une machine qui, telle un sérum de vérité, permet de délier les langues de ceux qui y sont soumis. Ainsi le jeune photographe donne bien malgré lui de nombreuses informations sur le royaume de Galthédoc, nous permettant d’y refaire un saut et d’y apprendre comment les choses ont évolué depuis qu’il en est reparti.

Les cathares mettront à leur tour sur pied une expédition commando visant à libérer Arthis. Avec succès. Violé car ayant été contraint de révéler des choses sur Galthédoc (il avait fait le serment de ne jamais trop en dire pour préserver le mystérieux royaume), il finira par se venger en acceptant de remettre les cathares "dans la course" en leur révélant à leur tour les choses qu’ils désiraient entendre.

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BALADE AU BOUT DU MONDE #11 – Rabal le guérisseur

Cet album est sans aucun doute celui qui a ma préférence parmi ceux du troisième cycle de la "Balade au bout du monde". En effet (on le pressentait dès le début), il est le ticket pour un retour sur les terres du royaume de Galthédoc. Youpi ! Quel contraste ! C’est fou comment rien que d’y "revenir", la lecture redevient d’un seul coup bien plus captivante !

Michel Faure réussit à merveille à nous faire retrouver les ambiances du premier cycle. C’est du bonheur. On se régale à retrouver Aline, Joachim, Argon, Hélinor et Rabal. Plus que seulement les retrouver, on apprend ce qu’est devenue la pierre de folie et ce qu’elle a engendré. Enfin, on vit avec ces personnages retrouvés une période très importante dans la vie du royaume que la peste est en train d’anéantir. Rabal, le nain ami de la reine, y est d’ailleurs à l’honneur et s’y voit donner une importance qui ne sera pas laissée sans suite.

A l’inverse, quand s’opère le retour du récit vers le "Grand-Pays", on est frustré de devoir quitter le Moyen-Age. C’est bien là un signe comme quoi cette histoire de cathares et d’anti-cathares au présent n’aura pas forcément accroché les lecteurs fidèles que nous avons été jusque là.

Cependant, on comprend bien mieux les ellipses scénaristiques qu’a dû imaginer Makyo pour créer un troisième cycle tout en conservant ce qui a été le coup de cœur des lecteurs et en le remettant au centre de l’histoire.

Avec du recul, donc, ce troisième tome relance complètement l’intérêt à apporter à ce cycle cathare. Je suis réconcilié !

Par Sylvestre, le 24 novembre 2005

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