BADASS
The Voice

Sophie Bisset a un don. Elle peut lire les pensées et peut ainsi manipuler les gens. Enfant, elle s’amusait à faire du mal à son entourage. Un jour, un spécialiste nommé Doctor Spirit est venu la voir pour l’emmener dans son institut afin qu’elle puisse apprendre à développer et contrôler son pouvoir. Malheureusement, elle reste toujours aussi dérangée.
De nos jours. Sophie Bisset se fait nommer The Voice. Elle est enfermée à Beltran, un hôpital psychiatrique de haute sécurité après avoir été l’une des super-criminelles les plus recherchées du pays. Elle semble y attendre quelque chose…

 

Par berthold, le 23 septembre 2013

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Notre avis sur BADASS #2 – The Voice

Après Dead End, voici The Voice, autre super-criminelle de renom qui fait la une du second tome de la série Bad Ass. Ce titre "comics" s’intéresse aux "bad guys", ce qui nous change un peu des super-héros. D’ailleurs, dans cet univers, les héros sont quelque peu mis à mal.
Herik Hanna, le scénariste de 7 détectives, de L’héritage du Kaiser entre autre, s’amuse ici avec les codes du genre. Sa série est tout de même assez irrévérencieuse, jouissive et intéressante.
Dans ce second opus, nous faisons la connaissance de The Voice. On découvre son enfance, sa rencontre avec Doctor Spirit, son entrée au S.W.A.R.D. et sa période "super-méchante" qui se termine à l’hopital psychiatrique Beltran. Mais comme on peut le constater, dès qu’on l’y voit, elle sourit et ce sourire semble cacher quelque chose. On ne comprend qu’à la fin la raison de ce sourire. C’est d’ailleurs l’une des grosses surprises de ce scénario. J’ai beaucoup apprécié cette situation. Hannah fait ainsi intervenir Dead End qui est là pour sortir Master of Pain de l’asile et qui en profite pour libérer The Voice. La violence se déchaine dans les dernières pages.
Puis il y a The Boss, le patron du S.W.A.R.D. Ce dernier a un petit air de ressemblance avec Kurt russel dans Escape from New York, ce qui lui confère un sacré charisme.
L’intrigue d’Hanna est bien construite, bien plus réussie que le premier tome.

Le dessin est toujours signé Bruno Bessadi. Son trait est efficace. C’est bien rythmé, c’est propre. Quelques passages sont assez impressionnant surtout lors des scènes d’actions. Sa mise en page ne laisse aucun temps morts.
Les couleurs de Gaetan Georges sont tout aussi réussi et servent au mieux l’histoire.

Bref, un tome 2 qui nous permet d’apprécier à sa juste valeur la série Bad Ass et nous donne envie de lire la suite ! Une lecture conseillée pour amateurs de comics et de toute bonne bande dessinée.

Par BERTHOLD, le 23 septembre 2013

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