BADASS
Dead end

L’année 1977. Un jeune garçon du nom de jack Parks est le souffre-douleur de son lycée à Cleardale à cause de ses boutons sur le visage. Il va vivre un cauchemar durant quelques mois jusqu’au jour où quelque chose va changer sa vie.
De nos jours. Dead End, un tueur impitoyable et doué, se rend dans le QG du Dragon Vert, chef d’un groupe de mafieux. Là, il s’attaque à tous les gangsters présents et abat le Dragon Vert. Ainsi, il met à mal les plans de la police qui a mis en place une opération pour arrêter le Dragon Vert. Sur place, l’héroïne Amadeus Kitty va tenter d’arrêter Dead End…

 

Par berthold, le 21 janvier 2013

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Notre avis sur BADASS #1 – Dead end

Un nouveau label de création comics vient de voir le jour ce mois-ci chez l’éditeur français Delcourt. Ce dernier nous proposait déjà des titres de comics comme Hellboy et ses spin-offs, Walking Dead, Incognito, Rising Stars, Star Wars et bien d’autres. Cela restait des titres US.
Mais récemment, avec la surprise "Masqué" (de Lehman et Créty), série qui met en scène du super-héros à la française, Delcourt a eu l’idée de faire du "comics à la française" avec un format proche du comics, couverture rigide, et avec des super-héros (ou vilains) inédits.
La collection porte le nom de "Comics Fabric". Cette année 2013 verra donc la parution de quatre titres sous ce label.

Le premier porte le nom de Badass. Le scénariste est Herik Hanna, qui s’est fait connaitre avec L’héritage du Kaiser (Le Casse) et Sept détectives (Sept : seconde saison).
Ici, il nous présente Dead End, un bad guy sans aucun autre pareil. Ce personnage est méchant, violent mais efficace. Et forcément, ce genre de sale bâtard, cela plait ! En fait, on espère qu’il ne se fasse pas avoir, plus qu’on ne tremble pour ses victimes qui, souvent sont innocentes. La scène d’introduction risque de vous surprendre d’ailleurs et vous donne une bonne idée du personnage. Hanna se joue des codes du comics aussi avec ce premier tome. Il faut voir comment il se "moque" de Batman avec le personnage de Black Snake, avec son apprenti La Couleuvre et son majordome Fred. Mais c’est surtout lors du combat entre DEad End et Black Snake que le lecteur va comprendre que cette nouvelle série est politiquement incorrecte ! Je trouve qu’Hanna y va fort d’ailleurs et au final, cela n’est pas pour nous déplaire !
Ce qui est intéressant aussi, c’est lorsque l’auteur met en scène le passé de Jack Parks et ce que nous suivons de nos jours. Jusqu’à la fin, il garde le visage caché de son héros pour nous surprendre avec ce qui l’a changé.
Hanna n’oublie pas non plus la bonne touche d’humour noir qui sied bien à ce récit.

Le graphisme est confié au dessinateur de Zorn et Dirna : Bruno Bessadi. Ce dernier fait un travail assez réussi dans le genre. Son style peut surprendre au premier abord mais, au fil de votre lecture, vous saurez apprécier son trait. Il a su créer une excellente dynamique à sa mise en page qui permet d’avoir le rythme d’un comics façon US. les couleurs de Gaetan Georges sont aussi en coordination avec le graphisme de Bessadi.

Badass est du bon comics. Delcourt se lance dans une nouvelle aventure éditoriale qui nous promet de très bon moment de lecture au vu de ce premier tome assez surprenant dans l’ensemble. A découvrir.

 

Par BERTHOLD, le 21 janvier 2013

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