BABYDOLL DIARY
Cahier 2 - 2001 - 2010

Julie Ka, la jeune et libérée directrice artistique d’une maison de haute couture, poursuit ses confidences à la journaliste japonaise Hatsue. Nous sommes durant l’été 2003, alors que la canicule sévit au dehors, et qu’elle se livre à son amie Myka, Julie ne peut s’empêcher de rêver d’avoir quelques relations 100% masculines. Myka l’a deviné et offre à la gourmande, à l’occasion de son anniversaire, l’opportunité d’assouvir amplement ses envies. En 2006, lâchée par son amie, Julie traverse un moment de déprime et totalement esseulée, se remet en quête d’une nouvelle idylle. Elle retrouve Xavier, une ancienne connaissance, avec lequel elle fête des retrouvailles plus que torrides. Toutefois, ce dernier étant marié, elle met vite fin à leur relation pour se retrouver à s’occuper de son psychiatre. En 2009, à la suite d’une rencontre furtive avec un livreur de pizza, elle tombe enceinte, ce qui ne manque pas d’exciter son ami Paul qui en profitera pour faire apprécier à la jeune femme son anatomie bien pourvue. Voilà bien des confessions qui devraient mettre en condition la reporter Hatsue.

 

Par phibes, le 5 février 2011

Publicité

Notre avis sur BABYDOLL DIARY #2 – Cahier 2 – 2001 – 2010

Un pan supplémentaire de la vie pour le moins brûlante de Julie Ka s’étale à nouveau dans ce deuxième et dernier cahier. Faisant le grand écart sur presque une dizaine d’années, cette évocation ne manque pas, conformément à l’orientation sans aucun tabou du premier opus, de se vautrer dans la luxure la plus torride où la principale concernée affiche clairement son insatiabilité sexuelle.

Les tranches de vie qui agrémentent ce deuxième carnet n’ont d’autre vocation que d’exposer toute une kyrielle de séances de sexe, exécutées dans une ambiance libertaire et d’exhibitionnisme exacerbé. Julie Ka se distingue particulièrement par sa soif charnelle sans limite et sa propension à exécuter toute sorte de pirouettes hétéro et homo avec nombre de partenaires différents.

Certes, ses galipettes peuvent provoquer en soi un certain émoi mais sont également de nature à déranger certaines consciences de par leur multiplicité et leur côté très osé voire pornographique. Elles peuvent devenir carrément insupportables quand elles frisent la scatologie.

Graphiquement, Philippe Scherding reste fidèle à son trait qui se veut assez épuré et très suggestif quant aux nombreuses exhibitions de son héroïne. Cette dernière se voit croquée dans toutes les positions, dans des gros plans crus qui se suffisent à eux-mêmes. Si son style peut bénéficier de certaines qualités, il reste toutefois approximatif quant à la reconnaissance de ses personnages.

Un épisode qu’il vaut mieux réserver aux amateurs du genre.

 

Par Phibes, le 17 février 2011

Publicité