B.P.R.D. HELL ON EARTH
Métamorphosis

De retour d’une mission où Johann Krauss a mené un groupe du B.P.R.D. pour éliminer un monstre, quelque part au Kansas, dans un petit bled, quelque chose semble l’avoir perturbé. Il ressent d’ailleurs de la fatigue. L’agent Nichols ne veut même lui parler, ni raconter à Kate ce qu’il s’est passé tant que Johann n’a pas fait son rapport. Mais ce dernier décide de s’enfuir, il ne laisse que son costume devant l’une des portes de secours du QG du B.P.R.D.

Par berthold, le 31 janvier 2016

Notre avis sur B.P.R.D. HELL ON EARTH #12 – Métamorphosis

Metamorphosis, douzième volume de la saga B.P.R.D. Hell on Earth, reprend les épisodes US 130 à 134.

Ce récit s’intéresse surtout au personnage de Johann Krauss.
On sentait depuis quelque temps que le bonhomme commençait à déprimer, à sa façon. Mais suite à cette mission qui finalement s’est mal passée, comme nous le constaterons assez vite, Johann quitte le B.P.R.D. Est ce qu’il se sent inutile, si faible avec son pouvoir ? De plus, s’il part, le B.P.R.D. va perdre un autre atout et sans Hellboy et Abe Sapien, l’agence est un peu débordée. Kate Corrigan mène l’affaire avec brio, pourtant. Quand à Liz…
C’est ce que les auteurs nous racontent avec talent dans ce récit tout aussi bon que les précédents.
La qualité ne baisse jamais dans cette série (ni dans les autres séries dérivées d’ailleurs). C’est toujours avec plaisir que l’on se plonge dans ces aventures. Mignola et Arcudi arrivent toujours à nous surprendre.
De plus, dans ce volume, ils nous donnent des nouvelles du Sledgehammer : cette "machine" que nous avons croisé dans Lobster Johnson et dans son propre titre : Sledgehammer 44. L’armure avait été détruite durant les derniers mois de la Seconde Guerre Mondiale, mais il semble bien qu’elle fasse son "retour" au final…

Deux dessinateurs se partagent les deux "chapitres" de ce volume. Deux artistes de grands talents : Peter Snejbjerg et Julain Totino Tedesco. Bien sur, ils n’ont pas le même coup de crayon, mais néanmons, leur style correspond bien à l’univers du B.P.R.D. Tedesco nous offrant de très belles pages, dont certaines avec une très belle atmosphère. Les passages lors de Bastogne ou dans la forêt des Ardennes, sont assez impressionnant.
N’oublions pas non plus l’éternel compère de Mike Mignola aux couleurs, Dave Stewart, qui, encore une fois, nous émerveille par sa palette de couleurs en créant les ambiances idéales aux deux chapitres, et en s’adaptant au style de chaque dessinateur.

Metamorphosis est un album que je vous conseille fortement !

 

Par BERTHOLD, le 31 janvier 2016

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