B.P.R.D.
La machine universelle

Johan Krauss n’accepte pas la mort de Roger l’homoncule. Pour lui, il existe un moyen de le faire revivre.
Le Dr Kate Corrigan part quelque part en France, dans le Jura, pour y découvrir un vieux livre contenant la formule qui pourrait faire revivre Roger.
Pendant ce temps, dans les bureaux du B.P.R.D., Liz Sherman, Krauss, Abe Sapien et le capitaine Daimio parle de leur expérience face à la mort.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur B.P.R.D. #6 – La machine universelle

Plus nous avançons dans les récits du B.P.R.D., plus nous découvrons une série de grande qualité, d’une grande richesse.
A l’instar d’Hellboy, elle devient un incontournable du monde du comics, de la bande dessinée et même du cinéma avec la sortie cet été de Hellboy II : the Golden Army sous la direction de Guillermo del Toro.
En attendant, Delcourt propose pour ce mois de juin la traduction du tome 6 de la série B.P.R.D.

Après un tome 5 B.P.R..D. : La Flamme Noire, particulièrement éprouvant, superbe et surprenant, ce volume 6 vous tiendra en haleine du début à la fin, vous surprendra encore plus et vous fera regretter lorsque vous fermerez la dernière page de ce recueil. C’est vrai que j’en lirai bien toujours un peu plus, moi, de ces aventures fantastiques.

Dans cette histoire, c’est le Dr Kate Corrigan qui a le premier rôle, c’est elle qui se retrouve piégé par un marquis mort il y a des siècles dans une ville perdue du Jura. Les autres protagonistes restant dans leur Q.G. et se racontant des récits leur étant arrivé : le capitaine Daimio nous narre ce qui lui est arrivé dans la jungle bolivienne, Kraus raconte comment il est tombé amoureux d’un esprit, Liz, elle, parle de sa rencontre avec des fantômes et Abe Sapien se remémore une aventure qu’il a vécu au côté d’Hellboy. Çà fait plaisir de revoir ce bon vieux Hellboy dans ces pages, tiens d’ailleurs.
Ce récit est d’une grande qualité d’écriture. Arcudi et Mignola créant une ambiance fantastique digne d’un Peter Straub ou d’un Stephen King. Mignola rend aussi hommage avec le personnage du marquis et sa cour à ce très beau film de Roman Polanski, Le bal des Vampires. En tout cas, vous frissonnerez en tournant les pages. Le dessin de Guy Davis étant parfaitement en osmose avec le récit. J’aime beaucoup son travail et puis, j’apprécie toujours de voir des extraits de son sketchbook à la fin du livre.

Alors si vous aimez les ambiances qui vous font frissonner, qui vous tiennent en haleine, si vous êtes fan de l’univers d’Hellboy et si vous voulez savoir ce qu’il advient de Roger, lisez ce récit. D’ailleurs, je trouve la fin très réussi et très belle.

Par BERTHOLD, le 26 mai 2008

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