Histoires d'un mythe

Lors du Grand Prix de Formule 1 de Monaco 1984, c’est la révélation Ayrton Senna. Sous une pluie battante, celui qui n’est encore un jeune pilote inconnu dépasse un à un tous les favoris. Il manquera de peu la victoire car les commissaires de course arrêteront l’épreuve en raison de la météo alors que le Brésilien est prêt à dépasser l’homme de tête, le célèbre Alain Prost. Qu’importe, la légende est en route. Senna va vite devenir l’un des plus grands pilotes de l’histoire de la F1.

Par legoffe, le 6 avril 2014

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Notre avis sur Histoires d’un mythe

La collection “Plein Gaz” met à l’honneur celui qui est tout simplement un mythe, le légendaire Ayrton Senna. De quoi combler les amateurs d’automobile et, notamment, de Formule 1.
Bien sûr, impossible de tout raconter dans le détail lorsque l’on doit se limiter à un album de 48 pages. Mais les auteurs parviennent à relater l’essentiel, en s’intéressant aux principaux épisodes de la vie du pilote. Ainsi, le récit n’est pas chronologique mais plutôt thématique. C’est un peu déroutant au début. Néanmoins, on ne pourra pas reprocher au scénariste de sortir, en cela, des routes toutes tracées.

Le livre nous raconte donc les débuts de Senna en karting, son immense talent sous la pluie, sa dualité avec Alain Prost et, bien sûr, son tragique accident en 1994, même si ce dernier n’est, finalement, que peu développé. Les auteurs ont préféré parler de l’homme bien vivant, génie du pilotage, plutôt que de s’arrêter sur ce drame.

L’ensemble est d’ailleurs toujours tourné vers la course pure, les prouesses techniques et le pilotage. La vie privée du pilote n’est pas évoquée. La psychologie du personnage n’est pas non plus développée de manière importante. On le regrettera un peu, mais – comme je le disais préalablement – impossible d’évoquer une telle carrière en un album sans faire des choix drastiques. Qu’importe, nous sommes vraiment plongés de manière efficace dans l’univers de la F1, revivant des moments forts de course.

Les dessinateurs, eux, ont bien retranscrits les paddocks, les circuits, les voitures, avec du détail et des vues de courses variées. J’adhère moins, en revanche, sur leur style graphique très académique et très “rétro” qui me rappelle les Michel Vaillant des années 70. Les planches semblent ainsi sortir d’un autre âge. Dommage. Cela ne doit pas pour autant vous détourner de cette bande dessinée si vous êtes fan de F1. Elle vous permettra de vivre, ou de revivre, cette époque incroyable du sport automobile sans jamais vous ennuyer un seul instant. Allez, c’est reparti pour un tour !

Par Legoffe, le 6 avril 2014

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