AVENTURES DE TINTIN (LES)
Cinéalbum

 
Dans un vide greniers, Tintin va faire l’acquisition d’un superbe modèle réduit, celui de La Licorne, un bateau que d’autres promeneurs vont tout de suite proposer, mais sans succès, de lui racheter. De retour chez lui, le jeune reporter va trouver une place de choix pour exposer l’objet mais la course-poursuite entre Milou et un chat qui s’était immiscé dans l’appartement va jeter le bateau à terre et briser un de ses trois mâts que Tintin recollera aussitôt.

Intrigué par l’engouement suscité par ce bateau sur la brocante, Tintin va se rendre à la bibliothèque pour en savoir plus sur La Licorne. De retour chez lui, il verra que le bateau lui a été volé et il ira sur le champ au château de Moulinsart, la propriété de l’un des hommes qui avait insisté pour le lui racheter. Cette excursion le verra rentrer bredouille mais lui aura appris l’existence de deux autres bateaux similaires tout aussi convoités.

De retour chez lui, il retrouvera cette fois son appartement complètement retourné ! Et découvrira un petit cylindre métallique dont il comprendra que c’est ce qu’étaient venus chercher les cambrioleurs. Dans le tube en question, il trouvera un vieux parchemin qui le lancera dans de périlleuses aventures à la recherche d’un fabuleux trésor…
 

Par sylvestre, le 30 juin 2013

Notre avis sur AVENTURES DE TINTIN (LES) # – Cinéalbum

 
Steven Spielberg a donné une nouvelle vie au Tintin de Hergé en adaptant très librement sur grand écran un savant entremêlement de trois aventures du jeune reporter. Ce film d’animation aura un certain succès et sera finalement salué même par ceux qui ont d’abord crié à la trahison de l’œuvre originelle puisqu’il aura fallu qu’ils le visionnent et l’analysent pour pouvoir fonder leurs critiques ; travail qui les aura réconciliés avec l’OVNI pour avoir remis du carburant dans la Tintinologie qu’ils ne nourrissaient plus jusque là qu’avec du "vieux".

Ce film de Spielberg sera bien évidemment accompagné d’un merchandising opportuniste, voire démesuré, et les amateurs de livres profiteront tout d’abord dans cette déferlante de trois ouvrages racontant le film et de L’album du film (Casterman), un livre à textes généreusement illustré avec des images tirées du film.

Avec le Cinéalbum objet de cette fiche, c’est un nouveau produit qui est venu ensuite garnir les rayons des librairies. Avec un petit plus, si l’on considère qu’il s’intégrera peut-être mieux aux yeux des lecteurs à leur collection de bandes dessinées des Aventures de Tintin puisqu’il voit le scénario du film être traduit en images à la manière d’une bande dessinée et a donc demandé un travail plus proche de celui des scénaristes de BD. Il a en effet fallu aux concepteurs choisir et organiser judicieusement les extraits à tirer du film pour rendre leur succession sur le papier fluide, compréhensible et fidèle au film d’animation.

Dès le début, on observera que les premiers épisodes autour de la découverte du parchemin auront été remis dans l’ordre (ce n’était pas le cas dans L’album du film). C’est un bon point. Cependant, au-delà de cette petite consolation, c’est de moues en déceptions que le lecteur ira peut-être, déplorant pour ne citer que ces exemples la longueur attribuée à certaines séquences, la qualité de certaines images ou, par exemple encore, l’aspect des onomatopées intégrées aux vignettes. D’un autre côté, chacun de ces défauts pourra être retourné à l’avantage de l’adaptation papier du film : la longueur dont je parle calculée pour un rythme des plus dynamiques, les flous dans les images pour recréer les mouvements que permettait le film, et ces onomatopées pour ancrer au mieux ce Cinéalbum dans la série des BD de l’univers Tintin…

Bref, un album qui comme le film comptera fans et détracteurs. Mais qui à son tour apportera de l’eau au moulin des insatiables tintinologues !!!
 

Par Sylvestre, le 30 juin 2013

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