AVENTURES DE SAM ET TWITCH (LES)
Squelettes

Sam Burke est rattrapé par son passé. Un ancien camarade d’internat est impliqué dans une sordide affaire mettant en cause un candidat au sénat.
Sam accompagné de Twitch Williams son collègue flic, enquêtent sur l’affaire qui va vite se révéler compliqué et dangereuse.

Par aub, le 1 janvier 2001

2 avis sur AVENTURES DE SAM ET TWITCH (LES) #1 – Squelettes

Moi qui avait découvert cette série chez Sémic il y a quelque temps me voilà comblé de la découvrir maintenant chez Delcourt dans un très bel album souple, format comics nous permettant ainsi de conserver la qualité du dessin sans en déformer la taille si l’album avait été en grand album cartonné.

Cet album, premier d’une longue série , nous annonce-t-on, débarque donc dans la collection Contrebande de chez Delcourt. Il est tout simplement issus de "Casefiles : Sam et Twitch" la seconde série dédiée aux personnages-vedettes créés par Todd mcFarlane, auteur du bien connu Spawn.

Pour ma part, j’aime vraiment beaucoup ces deux personnages, et d’ailleur n’y connaissant rien du tout aux comics en général, c’est bien grâce à eux que j’ai accepté de m’y plonger. Dans cet épisode, j’ai été surpris par le dessin de Paul Lee, en effet j’ai été un tout petit peu géné par la technique utilisée pour le noir et blanc, j’ai comme l’impression d’avoir des millions de petits points noirs pour faire les gris, un peu comme une mauvaise pixélisation. Mais rien de dérangeant sur l’ensemble de l’album, c’est simplement lorsque l’on regarde de plus prêt une case que l’on se rend compte du petit défaut. Le trait de crayon quant à lui est vif et précis, j’aime tout particulièrement la technique utilisée pour montrer les scènes, en faisant des plongées (vu du haut) ou des contre-plongées (vu depuis le bas), ceci nous donnant vraiment l’impression de voir un film.
C’est une pure réussite.

Pour l’histoire en elle-même, je l’ai trouvé beaucoup moins hard que celles parues chez Sémic, est-ce un choix délibéré de Delcourt afin de ne pas attaquer directement avec des histoires très sordides, ou tout simplement est-ce parce que cette traduction est effectivement le premier tome de "Casefiles"? Bonne question.

Vous l’aurez donc compris, j’ai adoré, et j’en redemande…
Un conseil : essayez, et je suis certain que vous adopterez.

Par AUB, le 18 novembre 2005

Au début, lors de leur apparition de ces deux détectives dans les cases de Spawn, il y a bientôt dix ans, je ne donnais pas cher de leur peau. Non pas que comme personnages secondaires ils n’avaient pas d’avenir mais surtout parce que au milieur de la guéguerre entre Spawn, le "Violator" et Malebolgia, ils ne feraient pas le poids. Et pourtant…
Quand on apprend que twitch ca signifie tic en français, on se dit que le personnage éponyme est vraiment ridicule. Et pourtant il a suffit d’une scène pour que je révise mon jugement. Une scène où l’on voit Twitch dégainer et tirer avec une précision redoutable et abattre un énemi que même Spawn avait du mal à découdre. Depuis ces personnages ont eu leur propre série, et ce n’est que justice.
Ce que j’ai apprécié dans ce premier tome chez Delcourt c’est justement ce dessin en noir en blanc qui donne vraiment une ambiance polar à la série. Ensuite, la mise en couleur est vraiment particulière la couleur présente un aspect granuleux comme on peut en voir quand le vent souffle dans les rues en soulevant le sable dans les anciens westerns. Mais je soupçonne cet effet visuel de cacher autre chose, comme par exemple que les cases avec des voitures ou des batiments, en somme les plans extérieurs sont en fait des photos retouchées. Et l’auteur y rajoute les éléments de sa série en incrustation, un peu comme dans le film "Qui veut la peau de Roger Rabbit". Et les bulles donnent un style roman-photo pas déplaisant du tout.
Le scénario est rondement mené et peut sembler un peu éculer dans la mesure où le thème du père prêt à tout pour asseoir la carrière de ses enfants a déjà été epuisé dans maintes séries aux USA.
Mais cet album est une grande réussite.

Par Eric, le 20 décembre 2005

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