AVENTURES D'ANSELME LANTURLU (LES)
Le géométricon

 
Anselme Lanturlu n’en a pas cru ses yeux ! Il a découvert qu’il pouvait passer de dans un cercle à hors de ce même cercle sans le franchir ! Il a observé aussi que plus le terrain qu’il voulait clôturer était grand, plus il se retrouvait enfermé dans une emprise se réduisant comme peau de chagrin ! Et il a dû se résigner à reconnaître que bien qu’il ait appris à l’école que la somme des angles d’un triangle était toujours égale à 180 degrés, certains triangles pouvaient totaliser jusqu’à 900 degrés de somme angulaire !!!

Le monde à l’envers, me direz-vous ? Non, non. Le vrai monde, en réalité. A cela près que tout est fonction des caractéristiques des surfaces accueillant les expériences et du nombre de dimensions de l’univers concerné…
 

Par sylvestre, le 30 juin 2013

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Notre avis sur AVENTURES D’ANSELME LANTURLU (LES) #3 – Le géométricon

 
En effet, tout est question de contexte, et l’exposé de Jean-Pierre Petit dans cet ouvrage le démontre très clairement, ne rendant pas forcément 100% de son propos super accessible, mais prouvant qu’avec attention et concentration, on adhère à tout ce qu’il nous dit et nous livre avec mots et schémas simples et précis !

L’exemple donné (dans mon résumé) de la somme des angles des triangles est flagrant, et on va tout de suite comprendre que la géométrie réserve des surprises selon qu’elle est traitée sur surface plane ou sur surface courbée. Car oui, la somme des angles d’un triangle est bien de 180 degrés sur une surface plane… Pas de souci ! Mais dessinez un triangle sur la surface d’une sphère en tendant trois cordes de même longueur (par exemple deux depuis un pôle jusqu’à l’équateur et une superposée à cet équateur de manière à ce qu’un huitième de la surface de la sphère soit concerné) et vous ne pourrez que constater que les angles de votre triangle font chacun 90 degrés, soit une somme totale de 270 degrés ; et non 180 !!!

Sur la base de ces distorsions qu’on a peu à l’esprit (car l’Homme, bien que vivant sur une sphère, se voit plutôt vivre sur une surface plane), l’auteur Jean-Pierre Petit revisite des idées géométriques simples et leur tord le cou, faisant au passage de nous des témoins abasourdis par ces informations qui nous échappaient mais qui deviennent subitement claires !

Excellent travail de vulgarisation que cette série Les aventures d’Anselme Lanturlu qui compte de nombreux autres tomes tout aussi intéressants. Du compliqué expliqué avec du simple… Ou la preuve que n’importe quel élève attentif et ouvert peut tout comprendre si l’enseignant est bon pédagogue.
 

Par Sylvestre, le 30 juin 2013

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