AVENTURE DE SPIROU ET FANTASIO PAR... (UNE)
La femme Léopard, première partie

Nous nous retrouvons à Bruxelles en 1946. Une silhouette, une femme-léopard appelée Aniota, se glisse sur les toits de la ville, poursuivie par d’étranges robots. Elle se refugie au Moustic Hôtel, dans la chambre du colonel Van Praag qui, surpris, lui tire dessus. Blessée la femme est alors secourue par Spirou qui l’emmène alors chez son ami Fantasio. Le lendemain, Aniota embarque ce dernier pour Paris, à la recherche d’une figurine qu’elle doit absolument récupérer…

Par fredgri, le 2 mai 2014

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Notre avis sur AVENTURE DE SPIROU ET FANTASIO PAR… (UNE) #7 – La femme Léopard, première partie

On retrouve un Spirou assez éloigné, au départ, de l’image qu’on lui connait. Il boit pour oublier Audrey, car hanté par le souvenir de celle ci il s’oublie dans l’alcool, quitte à mettre son emploi à l’hôtel en jeu ! Ainsi, en rencontrant Aniota le groom redevient cet aventurier qui démarre au quart de tour, sautant sur la moindre piste afin d’aider son ami enlevé par la belle africaine ! Et après un petit détour par Saint-Germain-des-Prés, Spirou et Fantasio se retrouveront sur la piste de nazis (eh non, ils n’étaient pas tous morts) chercheurs d’uranium qui poursuivent, à coup sûr, de sombres desseins… !
Le moins qu’on puisse dire c’est qu’en effet Yann mène bien sa barque, c’est à la fois très rythmé, bourré de références et plein d’humour. Néanmoins le scénariste a aussi tendance à diluer son intrigue, étirant le récit à outrance. Pendant une grosse partie de l’album on se demande à quel moment le récit va démarrer réellement, car nous restons dans l’expectative, perdus dans une interminable course poursuite ponctué de longues plages de dialogues avec une finalité qui reste très opaque tout du long. En contre partie, C’est assez frais et c’est un vrai plaisir de retrouver le duo Yann/Schwartz en pleine forme, avec Spirou et Fantasio comme à la bonne époque !

La collection n’est donc pas morte, les projets s’accumulent dans l’ombre et retrouver un nouvel album aussi dynamique fait vraiment du bien ! Ce qui est de plus intéressant c’est que les auteurs continue doucement d’écorner l’image des personnages, les transformant pour l’occasion en faire valoir de la véritable héroïne de l’album, j’ai nommé Aniota. D’un bout à l’autre ils se contentent de suivre le mouvement sans arriver à prendre le dessus ! La suite nous montrera certainement des héros plus impliqués.

En attendant, le dessin de Schwartz reste d’une sublime beauté qui transcende littéralement le scénario de Yann. Le digne hériter de Chaland et d’ailleurs la paternité est plus qu’évidente !

Un très bel album qui prendra toutefois bien plus de relief avec la suite !

Par FredGri, le 2 mai 2014

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