AVENTURE DE SPIROU ET FANTASIO PAR... (UNE)
Le tombeau des Champignac

Pendant qu’une expédition à la frontière du Népal et de l’Inde tourne à la catastrophe, au château des Champignac une autre se profile. Le château est entièrement détruit par une explosion suite à une expérience un peu râtée du Comte. Seccotine ne tarde pas à se manifester pour proposer une solution au comte pour réhabiliter sa demeure. Elle participait à une exploration en Inde et le riche explorateur est prêt à donner une forte récompense à celui qui l’aidera à retrouver la Princesse des Neiges.
Mais le comte a d’autres préoccupations, l’exploration lui a permis de découvrir une crypte secrète créée par son illustre ancètre Côme. Et dans cette crypte se trouvait  un curieux petit sphynx qui veillait sur la dépouille de Côme et s’entiche immédiatement de l’actuel Comte de Champignac.
Avec Seccotine et sa force de persuasion, le comte décide de partir immédiatement pour l’Inde pour explorer ces mystérieuses grottes à la recherche de la Princesse des Neiges. Il sera évidemment aidé de Spirou et Fantasio, mais il est loin de soupçonner le pouvoir de son petit sphynx.

Par eric, le 1 janvier 2001

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2 avis sur AVENTURE DE SPIROU ET FANTASIO PAR… (UNE) #3 – Le tombeau des Champignac

C’est vrai que cet album n’est finalement pas si surprenant ou tout du moins pas si marqué par une idéntité bien visible. Les deux auteurs se contentant de ne fournir que ce que l’on attend basiquement d’un bon album Spirou, ni plus ni moins. Ce qui rend l’ensemble assez fade.
Même si le résultat est très entraînant, bien rythmé et tout et tout il demeure quelques incohérences qui font tiquer, des raccourcis de scénarios qui rompent un peu la fluidité de l’ensemble. Le scénario est donc un peu fouilli, même si c’est parfaitement fidèle à l’ambiance de la série originale, il manque ce je ne sais quoi qui pourrait en faire un must. Le dessin, de son côté, s’intègre très bien au style de la série, Tarrin a bien assimilé les perso et c’est un vrai plaisir de voir cet héritier de Franquin rendre ainsi hommage à son maître spirituel, malheureusement il aurait pu aussi tenter de davantage prendre de libertés graphiquement, on est encore et toujours dans un hommage peut-être trop ouvertement affirmé !
Bon, je chipote car c’est un très bon album, très plaisant à lire mais il manque juste ce zest d’originalité qui aurait pu le transcender…

Par FredGri, le 10 décembre 2007

C’est toujours un événement de découvrir un album de Spirou et Fantasio, encore plus quand les auteurs sont Fabrice Tarrin (dessinateur de Violine) et le scénariste Yann à qui l’on doit des séries comme : les Inommables, Tiffany, Tigresse Blanche,…C’est sans doute pour cela que l’on peut être un peu déçu.

Des trois albums dits des "Spirou d’auteurs" c’est sans doute celui qui se rappoche le plus de la série principale. Hormis Seccotine qui ressemble à s’y méprendre à Violine, le reste de l’album est moins flamboyant que ses deux prédécesseurs. L’exercice de style tourne rapidement à la copie. On aurait attendu plus de surprise sur le plan du style mais cet album n’est pas foncièrement mauvais, il est même agréable à lire et à voir, il aurait pu se montrer différent.

Ensuite sur le plan de l’histoire, on aurait tendance à dire "tout ça pour ça ?". On tourne en rond, comme Seccotine autour de Spirou, même si on ne s’ennuie pas un instant. Même l’introduction d’un personnage comme le sphinge ne sauve pas l’ensemble. Au départ on se demande ce que vient faire un animal vieux de 2 siècles, mais son apport est important et rend le récit plus cohérent et émouvant. Un comble que ce soit le personnage le plus invraissemblable qui vienne au secours du scénario. Mais au final il ne se passe pas grand chose. C’est comme voir son joueur de foot préféré passé à côté de son match. 

L’histoire du tombeau des Champignac m’a déçu tout simplement parce que des trois Aventures de Spirou hors continuité, c’est la seule qui ne propose pas un adversaire à la mesure de nos héros. C’est plus un combat intérieur qui laisse moins la place à l’ingéniosité. Ici Spirou et Fantasio sont un peu trop spectateurs à mon goût. Pas assez magique.
 

Par Eric, le 26 novembre 2007

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