AVENTURE DE JULIE BRISTOL (UNE)
L'Île aux démons

Julie Bristol est vidéaste . Son métier lui permet de faire des rencontres surprenantes et la met souvent dans des situations embarrassantes voire dangereuses.
Cet épisode la conduit au Japon ce qui permet à son cousin de profiter d’elle dans le rôle du facteur et lui confie une toile de grande valeur au nom prédestiné de « Le Martyre de Sainte-Julie ».
Elle accepte et s’envole vers l’île aux démons
Le voyage s’avère très agréable et rapide grâce à la compagnie de son voisin, bel homme, intéressant et bavard du nom de Hugo Corti. L’arrivée, par contre est plus mouvementée car la toile a disparu. De recherche en rencontres, Julie va croiser les démons de l’île, des mafieux, des cannibales, un aventurier dont elle va tomber amoureuse… enfin… son voyage n’est pas de tout repos.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

Notre avis sur AVENTURE DE JULIE BRISTOL (UNE) #3 – L’Île aux démons

Héroïne tintinophile (Sur la couv, elle se cache dans la jarre de « Tintin et le Lotus Bleu » )Julie Bristol fait plaisir à voir. Elle est jolie, forte et décidée.. mais elle est fragile aussi et son cœur montre ses faiblesses. Femme active et indépendante, elle sait aussi tomber amoureuse et se laisser aller dans les bras d’un homme
Et quel homme ! Chantal Montellier prend soin de son héroïne et lui offre le sosie de Corto Maltese, symbole de l’aventurier, séducteur et mystérieux faisant rêver un large public (femmes et hommes). L’aventure est prétexte à de nombreux clins d’œil comme l’auteure aime le faire et le rythme très rapide de « l’île aux démons » augmente largement l’ambiance polar de l’histoire.
Le dessin de Chantal est précis, régulier, élégant et il a une touche féminine, c’est indéniable. Le rose est à l’honneur dans cet album et pour cause, l’histoire se passe principalement au Japon et le rose est la couleur de l’érotisme dans ce pays. Cette fois, malgré de nombreux clins d’œil personnels ou plus généraux, l’épisode est plus calme. Moins de revendications même si les symboles féministes sont bien présents.. (la femme servie sur un plateau à l’homme cannibale, les baillons rendants les femmes muettes par exemple.. ).Cette fois Chantal Montellier donne un air tendre à son héroïne qui tombe amoureuse. Elle est plus douce, plus câline tout en restant vive, dynamique. Elle est forte et fragile.. Une femme qui atteint l’équilibre.
Et puis la langueur l’emporte avec cette sublime scène d’amour avec Corti (je ne peux pas dire Corto mais je ne vois que lui.)(cliquez sur l’extrait pour voir 😉
C’est le dosage entre le gore et la beauté de la vie qui fait que cet album est captivant. Sans cesse hésitant entre la violence et la douceur.. mais toujours retombant sur ses pieds.. comme les chats, ce récit donne une dimension encore plus proche, plus réelle à cette héroïne de papier.
C’est une vraie réussite, vivement la suite !

Par MARIE, le 26 mai 2004

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