AVENTURE DE JACQUES GIPAR (UNE)
Le retour des Capucins

01953.
Un certain Henri Polinet, aussi connu sous le nom de Caracas, a réussi à prendre la fuite en s’évadant du fourgon qui le conduisait au tribunal de Dijon où il allait être juger.
Jacques Gipar qui devait couvrir ce procès pour son journal France-Enquêtes, va donc suivre la piste de ce malfrat. Tout cela va le mener sur la trace des Capucins, une bande qui écumait la région sous la révolution française et qui a refait surface depuis peu. Le journaliste va donc mettre les pieds là où il n’aurait pas du et risquer sa vie pour découvrir la vérité…

 

Par berthold, le 4 août 2011

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Notre avis sur AVENTURE DE JACQUES GIPAR (UNE) #2 – Le retour des Capucins

Retrouver Jacques Gipar, journaliste à France-Enquêtes dans une nouvelle aventure est une excellente nouvelle et une bonne surprise.

Le premier tome, Le Gang des pinardiers, m’avait bien plu. Le style choisi nous rappelait l’époque de Gil Jourdan de Tillieux, certains Spirou et Fantasio de Franquin entre autres et le récit s’avérait riche en suspense. L’enquête était prenante.
Le scénariste Thierry Dubois et le dessinateur Delvaux ont remis le couvert avec ce Retour des Capucins.

Tout comme dans le premier tome, Dubois montre ce que va être l’intrigue puis sur 46 pages, va faire mener un rythme effréné à son personnage dans une enquête conduite sur les chapeaux de roues. Le lecteur n’a pas un moment de répit dans cette aventure, tout comme Gipar qui se retrouve balloté entre les malfrats et les gendarmes. d’ailleurs, il n’a pas même pas le temps d’offrir un diner à la jeune demoiselle qui travaille à la pension où il s’est arrêté.
Le scénariste concocte une bonne histoire policière avec des personnages bien campés, qui ne tombent pas dans la caricature. Nous verrons que certains ont des choses à cacher, ne sont pas vraiment qui ils sont… à Gipar de faire éclater la vérité
Thierry Dubois a une belle écriture, le sens du rythme et confirme son statut avec ce second tome.

C’est avec plaisir que nous retrouvons Jean-Luc Delvaux au dessin. Son style est franchement réussi et agréable. Son trait est limpide, il fait ressortir les expressions et les émotions de ses personnages avec facilité. Il donne un rythme dynamique à ses planches qui fait que le lecteur est pris dans cette enquête. Il s’applique aussi à bien faire ressortir les véhicules de l’époque pour le plus grand plaisir des amateurs. Les scènes de poursuites automobiles sont assez efficaces pour vous surprendre et donner une touche "grand-spectacle" à ce récit.

Le retour des Capucins confirme que la série Jacques Gipar va être une des valeurs sures de la collection Calandre. Je vous invite donc à suivre ces enquêtes mouvementées pour notre plus grand plaisir !

 

Par BERTHOLD, le 4 août 2011

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