La couronne de Ptah

Antonin Phylifandre rentre chez lui, fatigué par la chaleur qui règne sur la ville, il s’assied dans un fauteuil, allume une pipe et se laisse lentement sombrer dans un délire onirique qui l’entraine dans l’incroyable poursuite d’un chat qui n’est autre que la très belle déesse Bastet.
A des milliers de kilomètres de ces toits où divague Antonin, Alice Mirage se prépare à entrer dans le tombeau du Pharaon Horus-Den.

Par olivier, le 7 août 2012

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Notre avis sur La couronne de Ptah

Jeune aventurière de l’archéologie, Alice est persuadée d’avoir trouvé le tombeau du seul Pharaon à être entré en contact avec Ptah, le Dieu des Dieux égyptiens. Malheureusement, la construction fragilisée par les siècles s’écroule alors qu’elle vient tout juste d’y pénétrer et c’est un miracle quand elle sort de la galerie, quelque peu dépenaillée mais surtout coiffée d’une couronne qui pourrait être celle d’Horus-Den lui-même.
Intriguée par les inscriptions sur la couronne, elle décide de faire appel à son ami Antonin Phylifandre, rat de bibliothèque et spécialiste de l’étymologie égyptienne pour l’aider à déchiffre les curieux hiéroglyphes de cette couronne, hérissée à l’intérieur de minuscules pointes.

Un mystérieux pharaon qui serait parvenu à entrer en contact avec le Dieu des dieux, source d’une puissance infinie, il n’en fallait pas plus pour que la découverte de la jeune égyptologue ne suscite la convoitise d’individus fort peu scrupuleux et ne la mette avec son ami en fort grand danger.
Voici, concocté par Stygryt un scénario d’aventures entre Tintin et Indiana Jones. Les trépidantes tribulations de nos deux jeunes héros qui vont devoir affronter une loge secrète aux savoirs incommensurables ainsi que les sbires d’un certain Docteur Whorf, deux protagonistes qui n’hésitent pas à recourir à la manière forte pour parvenir à leurs fins.
Avec un scénario léger et sans plus de prétention que de nous divertir, Stygryt nous offre un nouveau couple d’aventuriers que Mikel Janin met en scène en un découpage fort sobre. Le dessin fait la part belle au mouvement, et à l’expressivité des personnages.
Du voyage, du dépaysement, un rythme soutenu qui, sans temps mort, nous entraine de Paris en Egypte sur les pas des premières aventures d’Alice et d’Antonin, une bien agréable aventure que je vous invite à partager.

Par Olivier, le 7 août 2012

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