Avec des frites ?

Deloupy nous livre ici un charmant recueil d’histoires, de petites scènes de la vie dont certaines d’ailleurs ont été publiées sur le site des éditions Jarjille.
Mais ce n’est pas la retranscription plus ou moins heureuse d’un blog en version papier.
C’est un journal où il se raconte, avec sa famille, ses amis, un journal intime paradoxal certes puisqu’il écrit pour les autres, c’est-à-dire nous, les lecteurs.
A la limite de la pudeur et de l’exhibition, il se met en scène avec franchise et nous offre des histoires en une à trois planches, des saynettes autobiographiques pleines de fraîcheur et de spontanéité.

Par olivier, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Avec des frites ?

Suite de Sans commentaire, Deloupy continue de nous livrer ses souvenirs et ses réflexions,avec un brin d’enfance, des aventures a la Pagnol, les tracas de la vie quotidienne, le mariage, les enfants, le boulot.
Rien d’imaginaire dans ces chroniques, que du vécu, et cela se ressent.
A l’écoute des autres et notamment de ses enfants, sans pour autant que cet album soit un florilège de mots d’enfants ou un bêtisier, Deloupy navigue entre introspection et petits soucis quotidiens, mêlant au fil des pages dans des billets d’humeur Carla Bruni et Jérôme Kerviel, les petits mensonges de la vie et les joies toutes simples.
Que du plaisir à cette lecture, aucune longueur, le trait n’est pas forcé, le ton est juste.
Deloupy est un exhibitionniste attendrissant, mais il est difficile de publier son journal sans l’être un minimum puisqu’il nous fait entrer dans son intimité et celle de ses proches qui je l’espère lui pardonneront.
Les joies et les tristesses de la vie, celle de Deloupy mais aussi la mienne, la vôtre chacun peut se retrouver au long de ces 144 pages.
Le dessin très simple, traits et nuances de gris laisse toute sa place à la fraîcheur des récits.

Encore une réussite des éditions Jarjille qui prouve que l’on peut encore trouver de la poésie, de l’humour et de la tendresse dans le quotidien si on sait le regarder avec des yeux de grand enfant, mais quant même, d’où vient le titre M. Deloupy ?

Par Olivier, le 22 juin 2009

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