AU-DELA DES NUAGES
Combats

A peine remis de son terrible accident aux commande de son Caudron C561, Pierre Laroche décide de disparaître de la circulation. Mais le virus de l’aviation est tenace. Il s’engage dans une trouve de cascadeurs aériens aux côtés d’un certain Jimmy Tucker. Il est connu sous le surnom de Dark Angel afin de cacher son visage défiguré, mais aussi pour son intrépidité en l’air.
Mais nous sommes en 1939 et la guerre éclate en Europe. Pierre se dit que c’est un comble que des pilotes américains viennent mourir pour défendre son pays. Mais une photo d’un pilote américain va rouvrir les blessures du passé. Pierre rentre ainsi en Europe et s’engage dans les Forces Française Aériennes Libres…

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur AU-DELA DES NUAGES #2 – Combats

Ce second tome vient clore le récit de cette rivalité entre Pierre et Allan. C’est difficile de de dire ce que l’on ressent en lisant une telle bédé. Autant le dire tout de suite, la fin ne risque pas de surprendre grand nombre. Mais que cet album est émouvant. Certes l’histoire commence un peu mollement, la narration à la première personne y joue sans doute pour cela. Mais une fois aux commandes de son Spitfire le récit s’accélère mais il parvient à transcrire parfaitement la rivalité qui a pu opposer ses deux professionnels de l’aviation que furent Allan et Pierre.
Inutile de couvrir à nouveau d’éloge le dessin de Romain Hugault, mais on n’aura jamais vu des combats de la seconde guerre mondiale aussi beaux (façons de parler), aussi superbement réalisés. Quand on voit les avions se faufiler au milieu des "boxes" de B17 on retient son souffle tant l’image semble réaliste, il ne manque que le son. Mais à cette virtuosité de la palette graphique s’ajoute cette belle complicité entre les deux auteurs pour nous livrer une très belle scène. Cette qui nous renvoi le titre de cette série comme un écho.
Certes cela peut paraître cousu de fil blanc, mais la réalisation de ce récit fait vraiment mouche, le tout en mêlant action virile et émotion. Une bédé qui fait du bien là où cela fait mal.

Par Eric, le 28 novembre 2007

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