ATTACHE COEURS (L')
Volume 2

Après les événements de la veille, Chiko ne cesse de penser à maître Ageo. Elle apprend d’Aya qu’il ne reviendra pourtant pas de toute la journée. Il est parti rejoindre une femme. Mais Aya ne veut pas lui en dire d’avantage, sauf si elle consent à être son esclave durant les heures qui viennent. Trop curieuse pour résister à la proposition, voilà Chiko condamnée à faire le ménage et le jardinage. Heureusement, une cliente se présente. Elle souhaite que les Musubiyas retrouvent l’assassin de sa sœur. Cette dernière a été retrouvée exsangue, victime d’un tueur surnommé par la presse « le vampire ». Malgré l’absence d’Ageo, les trois Musubiyas acceptent d’enquêter sur ce meurtre.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ATTACHE COEURS (L’) #2 – Volume 2

L’auteur nous entraine, comme dans le premier tome, dans des enquêtes sur des phénomènes paranormaux, tous liés aux revenants et, in fine, à d’anciennes histoires de tueurs. Chacun en conviendra, le sujet de fond est donc assez sordide.

Pourtant, force est de constater que l’histoire est bien moins sombre qu’il n’y paraît au départ. Certes, la tension monte régulièrement et Takeuchi sait jouer sur l’angoisse de ses lecteurs. La silhouette d’un fantôme suivant notre héroïne armé d’un couteau, ça fait toujours son petit effet !

L’auteur ne se limite pas non plus à jouer les chasseurs de fantômes et profite de son livre pour aborder des sujets sensibles comme la violence familiale, par exemple. Il dévoile, pour se faire, des souvenirs difficiles de Chiko, évoquant les relations entre ses deux parents.

Néanmoins, le mangaka sait aussi très souvent « alléger » son récit en y insérant une bonne dose d’humour grâce à ses personnages hauts en couleurs et dotés de caractères forts. Leurs disputes et le tempérament enlevé de Chiko font des étincelles et cela nous redonne le sourire. Bref, vous l’aurez compris, ce shojo dispose de bons atouts pour s’imposer, jouant sur plusieurs registres et en dosant savamment intrigue, émotion et humour.

Par Legoffe, le 1 avril 2009

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