ASTERIX
L'anniversaire d'Astérix et Obélix - Le livre d'or

Astérix et Obélix fêtent leurs 50 ans d’existence. Les deux Gaulois les plus célèbres du monde sont  apparus la première fois un 29 octobre 1959 dans la revue Pilote ( "Mâtin, quel journal !" ).
Astérix et Obélix ont vécu diverses aventures en Gaule, mais aussi autour du monde.

Uderzo, avec ce 34ème titre, rend un bel hommage à ses Gaulois (et à Goscinny) avec cette nouvelle histoire où le lecteur retrouvera tout le petit monde d’Astérix.

Par berthold, le 23 octobre 2009

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2 avis sur ASTERIX #34 – L’anniversaire d’Astérix et Obélix – Le livre d’or

50 ans !  50 ans, en ce mois d’octobre 2009, que le petit Gaulois nous fait rire sans avoir pris une ride, malgré son grand âge. 
Il est vrai que la dernière fois que nous avions vu, en librairie, une aventure d’Astérix et Obélix, nous avions été déçus. Avec Le ciel lui tombe sur la tête, bon nombre de lecteurs se trouvèrent décontenancés par une histoire où les Gaulois rencontraient des extra-terrestres. J’ai eu peur avec ce 34ème album.

Et bien, ma foi, je me suis retrouvé avec une histoire plutôt sympathique où Albert Uderzo a su rendre hommage à ses personnages et nous donner un aperçu de 50 ans d’aventures et de rigolades. Au gré des pages, vous croiserez, bien sûr, tous les personnages du village mais aussi quelques seconds rôles comme Prolix le devin, Eléonoradus le comédien de théâtre, des centurions que vous reconnaîtrez, les pirates, les Vikings, les Belges, Pépé et les Ibères (qui sont rudes, comme vous le savez fort bien), les Suisses, mais aussi Jules César et sans oublier la belle Cléopâtre (et son nez…). Ah oui, j’oubliais … et les fameux sangliers ! Uderzo m’a surpris en commençant son récit avec nos Gaulois âgés. Nous découvrons, alors, que leurs enfants ont pris le relais. Même Astérix a des petits-enfants ! Cétautomatix n’a plus de dents, Ordralfabétix est sourd comme un pot, Assurancetourix chante toujours faux, Panoramix a la barbe plus longue et, par contre, Agecanonix, n’a pas pris une ride. Albert Uderzo se met aussi en scène dans ce récit pour faire revenir le tout à la normale. C’est bien pensé et assez judicieux. Vous avez droit aussi à un guide de voyage, Uderzo faisant allusion au parc Astérix et aux adaptations cinématographiques. Il vous fait visiter le Musée Astérix où vous allez avoir la surprise de voir des tableaux célèbres mais pas vraiment comme vous les connaissez.

Finalement, ce 34ème titre est fort sympathique. En passant les pages et en retrouvant tout ce petit monde, vous allez avoir des souvenirs qui remontent à la surface et vous rappeler des scènes inoubliables des anciens albums de ce héros.
Je ne regrette qu’une chose, c’est que cela ne se finisse pas par le célèbre banquet mais, toutefois, Uderzo signe une belle double page. Par Toutatis ! 50 ans !
Bon anniversaire Astérix ! Mais aussi, bon anniversaire à tous ces Gaulois qui ont su accompagner de nombreuses générations avec de bons moments de lecture.

Par BERTHOLD, le 23 octobre 2009

Quelle déception! Il n’y a rien de plus à dire là-dessus. Autant j’avais bien aimé le précédent tome malgré le délire science-fictionnesque, mais ce tome-là me tombe des mains.
Sans doute s’adresse-t-il aux enfants qui ont connu Asterix il y a 50 ans, car il y a trop de texte à mon goût, comme dans un Blake et Mortimer.
Mais là, c’est indigeste.
Autant l’idée de départ de présenter les héros vieillis s’annonçait prometteuse, mais un virage s’opère et on sombre dans une ridicule parodie d’Asterix. Après on a beau rappeler les anciennes gloires de la série au chevet du malade mais la magie n’opère pas.

Par Eric, le 6 novembre 2009

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