ASTER
Aryamâ

Soyal, Odan, et Pamu, les trois détenteurs des pendentifs qui ont accédé au titre de Shri’yad, partent en direction de Sii’ches, accompagnés entre autres par Niman et par les Gardiens du Culte, à la recherche du Nijaï. Sur leur trajet, le groupe sera victime d’un guet-apens : tous tomberont dans les mains d’opposants farouches au Culte et seront mis en prison. Tous, sauf Niman.

L’ombre des Ksatriyas, de mystérieux personnages aidant nos héros à dessein pour imposer leur propre religion, n’est jamais loin. De Laussor, qui poursuit le groupe, non plus.

Dans leur geôle, Odan apportera des informations sur son grand-père. Des informations qui pousseront le mystérieux vieillard aveugle, le dresseur de Mandragues, à les faire s’échapper avec l’aide de Niman qui aura réussi à les rejoindre.

La quête se poursuit alors, mais sur le chemin de Sii’ches, voilà qu’ils arrivent sur un lieu oublié des cartes, Purüch, où les pouvoirs de Soyal vont leur permettre de découvrir des galeries et des salles recelant des écrits remettant en cause les croyances du monde d’Aster.

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur ASTER #2 – Aryamâ

Malgré tout, j’avais bien aimé le tome 1. Les disproportions et les erreurs de dessin qu’on lui a reprochées ne m’avaient pas choqué dans ce style de graphisme. Les félins du T2 me rappellent le tigre de Musclor, mais ça passe aussi. Ca colle avec le tout. Enfin, c’est vrai, le dessin de Cauuet a mûri, s’est affiné, et c’est très bien ! Les couleurs, faites à l’informatique, sont également très adéquates au style et sont souvent superbes.

Il est vrai aussi que si le tome 1 n’avait pas séduit, "Aster" a joué de malchance en voyant sortir son tome 2 en même temps que d’autres BD comme "Alim le tanneur". Le malheur des uns faisant le bonheur des autres…

Tout en restant dans la lignée assez classique de tout ce qu’on a pu voir en Heroic Fantasy, "Aryamâ" voit l’intrigue avancer. On se rappelle que les Ksatriyas seraient en possession d’un quatrième pendentif (voir les premières planches du tome 1). Là, on termine le tome 2 avec une résurrection posant bien des questions sur à la fois le pourquoi de l’événement, mais aussi, par extension, sur le vieillard aveugle, car notre ressuscité renaît avec les mêmes yeux blancs… Des tas d’indices, comme ça, que l’on collecte au fil des pages et qui, c’est certain, auront leur utilité.

Bon, je dois l’avouer, je trouve que beaucoup de pistes sont ouvertes et que les multiples noms (un peu trop ?) exotiques ne sont pas là pour aider. M’enfin, il faut bien que le monde d’Aster se construise une identité propre – ce monde est d’ailleurs une réussite de conception : les paysages et les architectures inventés par les auteurs, sans être un modèle d’originalité, sont de toute beauté.

Je n’aime pas le (pourtant gentil) Feïn-Feïn, par contre. C’est un élément qui me paraît superflu (à moins qu’un vrai rôle l’attende par la suite ?). Un gadget de HF, quoi… S’il n’est là que pour être le compagnon de Niman, il ne sert à rien. Boarf, je ne pense quand même pas que les auteurs l’aient créé pour faire du merchandising avec son effigie en peluche ou en figurine… 😉

Allez, que les choses soient dites. "Aster", par ce deuxième tome (à la couverture bien meilleure aussi que celle du premier) nous rappelle à lui, nous supplie d’y être fidèles et nous promet qu’on n’aura pas à le regretter. Si la série continue sa progression, gageons que ce sera pari réussi.

A suivre, donc. HF loisir à siroter tranquille entre deux lectures qui vous demanderaient plus de concentration.

Par Sylvestre, le 9 novembre 2005

Publicité