ASSASSINATION
L'opprobre

Suite à ses déboires avec les chinois, Alex Dinorizzi est retrouvé en sale état dans sa voiture criblée d’impacts de balles. Son chef et le maire de New York vont le voir à l’hôpital pour lui demander ni plus ni moins de ne plus mettre son nez dans leurs magou… euh, dans leurs affaires.

Dinorizzi a une autre carte à jouer : son oncle, Pauli, chef d’une tentacule quelque peu "endormie" de la Mafia locale va reprendre la main sur le business des chinois. Le chef d’Alex sait que son subalterne est parent de Pauli, mais il doit laisser les choses se faire s’il ne veut pas que son petit manège soit étalé au grand jour.

Alex est toujours à la recherche de l’assassin de Candice. Grâce aux tuyaux de Swan qui va lui faire rencontrer le boxeur Dynamite Jack, il va pouvoir prendre la place de ce dernier et tenter de confondre, sur le ring, son suspect…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ASSASSINATION #2 – L’opprobre

"Opprobre : n.m. Honte extrême et publique". Là ! Déjà, rien que pour ça, merci M’sieur Vervisch ! Il y a des mots dont on ne sait jamais trop ce qu’ils signifient ; ce titre a été une bonne occasion pour moi d’aller jeter un coup d’œil dans mon dico !

Et derrière ce titre, l’album "L’opprobre" confirme qu’Assassination est un plaisant et original polar. Original car décalé. En effet, il est plein d’humour (rien que dans les titres des chapitres) et l’auteur va jusqu’à oser mettre en scène des situations qui ne "passeraient" pas, même dans le plus mauvais des téléfilms : ainsi, notre héros va par exemple demander à un boxeur, une armoire à glace, de le remplacer sur le ring !!! Ce à quoi il parviendra sans problème, en plus, et tout cela pour affronter un autre colosse (dont il aura raison par une autre arme que ses biceps d’insecte) ! En cela, il ne faut pas aborder cette série avec le sérieux qu’un polar classique aurait appelé… Mais cette orientation narrative est indéniablement une des surprises de cette série.

Le dessin est bon. Le noir et blanc sied forcément à l’histoire et les marges ainsi que les espaces entre les cases étant tout noirs également, on entre vraiment, en ouvrant la BD, dans un monde à part dont les couleurs contrastent avec celles de la pochette.

On regrettera peut-être la vitesse à laquelle "L’opprobre" se lit. Mais ce regret vient du fait qu’on aimerait en profiter plus longuement, non ?! Il est vrai que les cases sont souvent très grandes, notamment celles de la dernière scène ; ça va donc forcément très vite… On notera aussi différentes fautes dans les textes du premier tirage de ce tome 2. S’il faut peut-être déduire celles faites sur des noms de marques commerciales en arguant qu’elles sont ainsi juste suggérées, on trouvera malgré tout plusieurs coquilles dont une sur le nom du perso principal…

On notera enfin que la série "Assassination" est censée prendre fin avec ce tome 2. Pourtant, tout est fait pour laisser planer le doute : une autre victime d’un assassin n’est-elle pas retrouvée tout près de là où Alex va retrouver Violaine, sa… "dulcinée" ? Ne pourrait-ce pas être pour lui l’occasion de nous emmener encore avec lui dans ses enquêtes ?…

Par Sylvestre, le 3 avril 2006

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