ASSASSIN ROYAL (L')
Kettricken

Le prince Vérité doit épouser la princesse Kettricken, fille de l’Oblat du royaume des montagnes. Union politique, puisque cette dernière n’a pas été choisie par le Prince Vérité, mais par son frère, le Prince Royal.
Ce dernier lui a choisi une femme non pas selon ses gouts ou ses envies, mais selon des critères plus pragmatiques, elle doit devenir reine des six duchés et donc être de bonne lignée, de plus, elle doit être susceptible d’apporter de l’argent, des hommes et des accords commerciaux qui puissent permettre au royaume de continuer à lutter contre les pirates rouges qui attaquent les villages côtiers et forgisent ses habitants.

Par olivier, le 18 novembre 2009

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Notre avis sur ASSASSIN ROYAL (L’) #3 – Kettricken

Contraint de rester à Castelcerf pour artiser les pirates rouges et tenter de les éloigner des côtes, le Prince Vérité ne pourra se rendre lui-même à Jhaampe pour se marier avec Kettricken. Le Prince Royal chargé de la diplomatie du royaume va donc épouser la jeune femme par procuration.
Fitzchevalerie fait partie de la délégation qui accompagne le Prince, il a une mission toute particulière, il doit, sur ordre du roi Subtil, assassiner le frère de Kettricken, le Prince Rurisk.
Intrigues, complots, manipulations tout le sel de l’intrigue imaginée par la romancière Robin Hobb est repris par Jean Charles Gaudin, qui reste dans son adaptation très fidèle au roman fleuve.
Dans ce troisième opus de la saga, les personnages prennent de la consistance, leur caractère s’affirme et l’évolution de Fitzchevalerie face aux événements dramatiques, à l’engrenage des faits qu’il ne peut pas maitriser face à la noirceur d’âme du Prince Royal, est subtilement écrite.
Batard de sang royal, assassin et homme lige du roi, la position qu’il doit tenir l’oblige à un exercice d’équilibre constant. Il doit apprendre à gérer sa situation et ceci malheureusement parfois à ses dépends car dans le nid de vipères de la cour, il n’est pas encore au fait de toutes les bassesses et vilenies que certains sont capables de commettre pour parvenir à leurs fins.
Assassin du Roi, versé dans l’art subtil des poisons, Fitzchevalerie garde une âme pure, il est fidèle en amour, en amitié et dans ses engagements auprès de Subtil et de Vérité.
Ce troisième tome s’éloigne du coté fantastique pour ancrer l’histoire dans une aventure tumultueuse, la magie s’efface devant l’action et les différents acteurs se révèlent un peu plus.
Bien sur on artise un peu, le vif refoulé par Fitz revient mais c’est la politique et l’écheveau des manœuvres tortueuses qui priment.
Et puis il y a Kettricken, princesse montagnarde, jeune, belle, téméraire et intelligente qui apporte à l’intrigue ou aux intrigues de la cour un élément nouveau, inattendue, elle pourrait être le pendant féminin de Fitz dans son intégrité.
Un scénario toujours aussi équilibré qui nous entraine tambour battant sur les chemins boueux de Castelcerf, Gaudin agence subtilement les éléments d’une excellente histoire qui ne devrait pas décevoir les lecteurs du roman.
Le dessin de Christophe Picaud est travaillé tout en restant par moments évasif notamment dans l’expression de certains visages, un trait et des couleurs estompés, qui soulignent l’ambiance d’intrigues feutrées et mortelles où rien n’est dit ou fait au grand jour.

Par Olivier, le 18 novembre 2009

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